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Guerre en Ukraine : la France veut "tout faire pour arriver au plus vite à un cessez-le-feu et entamer des négociations", déclare Gabriel Attal

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Article rédigé par franceinfo
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Le porte-parole du gouvernement a réaffirmé la volonté de la France de parvenir à une solution diplomatique, tout en soutenant les fortes sanctions économiques décidées par l'Occident, "pour renchérir au maximum le coût de la guerre pour la Russie".

"Notre objectif, c'est de tout faire pour arriver au plus vite à un cessez-le-feu et de pouvoir entamer des négociations", a expliqué Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, ce jeudi sur franceinfo, à propos de la guerre en Ukraine. "Des pourparlers se poursuivent", dans le but de "définir les conditions de ce cessez-le-feu" et la France va "suivre ces discussions de très près", a assuré Gabriel Attal, estimant qu'on "ne négocie pas avec un pistolet sur la tempe".

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Pour le porte-parole du gouvernement, "la priorité pour la France, pour l'Europe et pour nos alliés", c'est "d'enrayer l'escalade". "Cela veut dire parler avec les uns et les autres, être au soutien des Ukrainiens, et mettre la pression sur la Russie", a-t-il ajouté. "Ce que nous faisons, c'est renchérir au maximum le coût de la guerre pour la Russie, pour que Vladimir Poutine soit obligé de revoir ses plans et ses calculs", a-t-il souligné, évoquant des "sanctions massives". Par ailleurs, il a indiqué qu'il y avait "un renforcement" de la mobilisation militaire française dans le cadre de l'Otan, "sur le flanc est pour apporter soutien et protection aux pays concernés".

"On doit s'attendre à des scènes de détresse"

Tout en réaffirmant l'objectif "d'isoler" le dirigeant russe à l'échelle internationale, Gabriel Attal a toutefois rappelé que l'objectif était aussi de maintenir "une alternative diplomatique", pour que Vladimir Poutine "ne puisse pas dire, on ne m'a pas laissé le choix", insistant sur le fait qu'il "a fait un choix délibéré d'entamer une guerre", dont "l'offensive s'accroit".

"Notre objectif, c’est qu’à chaque moment, Vladimir Poutine puisse voir une alternative diplomatique à ce qu’il conduit aujourd’hui."

Gabriel Attal

à franceinfo

"On doit s'attendre à des scènes de détresse pour les Ukrainiens, à des situations de siège de grandes villes et à des scènes de combats de rue dans les grandes villes ukrainiennes", a déploré Gabriel Attal.

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Dans ce contexte, le porte-parole du gouvernement a assuré que la France "prendra toute sa part" dans l'accueil des réfugiés ukrainiens qui a "déjà commencé", avec 800 Ukrainiens arrivés en France selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. "Ce que nous souhaitons c'est qu'il y ait une solidarité européenne", a-t-il indiqué, appelant à la mise en place d'un "mécanisme européen" dans le partage des réfugiés.

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