Loi sur la "sécurité globale" : le retrait de l’article 24 n’est pas d’actualité
Des marches contre les violences policières ont dégénéré ce week-end, accentuant la pression sur le ministre de l’Intérieur. Pour autant, Gérald Darmanin reste un atout politique de taille pour Emmanuel Macron. Des gages pourraient être donnés concernant l’article 24 à l’Assemblée nationale lundi 30 novembre.
Le gouvernement peut-il retirer l’article 24 de la loi sur la "sécurité globale", comme la gauche le réclame ? Officiellement ce n’est pas d’actualité en l’état, indique-t-on place Beauvau. "Gérald Darmanin est à l’aise avec ses convictions et il n’a pas l’intention d’en changer", indiquait dimanche 29 novembre son plus proche conseiller. Il ne faut pas s’attendre à un recul lundi après-midi à l’Assemblée nationale. Des gages seront possiblement donnés aux députés sur une possible réécriture ou sur d’autres réformes, comme celle par exemple de la police des polices, l’Inspection générale de la Police nationale (IGPN).
Darmanin utile à Macron pour la présidentielle
Gérald Darmanin est devenu un enjeu politique, y compris dans la relation entre Emmanuel Macron et une partie de sa majorité venue de la gauche, qui est la plus critique à l’égard du ministre de l’Intérieur. Gérald Darmanin est fragilisé, mais toujours indispensable dans la perspective de la prochaine présidentielle, car il a le rôle de cranter l’électorat de centre-droit.
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