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Vidéo Marine Le Pen : "Depuis mars, rien n’a été fait" pour gérer la crise sanitaire

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Durée de la vidéo : 27 min
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Marine Le Pen : "Depuis mars, rien n’a été fait" pour gérer la crise sanitaire DEP Marine Le Pen (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3
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La présidente du Rassemblement national et candidate à la présidentielle était l’invitée de "Dimanche en politique" le 11 octobre. Marine Le Pen évoque la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement.

L’épidémie de coronavirus s’aggrave au début du mois d’octobre. En 24 heures, 27 000 nouveaux cas ont été enregistrés, samedi 10 octobre. Pour Marine Le Pen, le gouvernement n’a pas pris les bonnes décisions pour gérer au mieux la crise sanitaire. "On a le sentiment que depuis mars, rien n’a été fait", estime la présidente du Rassemblement national, invitée de "Dimanche en politique" le 11 octobre.

Un plan de relance "mal orienté"

"Rapportés par 100 000 habitants, nous sommes le 12e pays qui fait le plus de tests en Europe. Ce qui est très problématique, c’est le délai de réponse (…) entre huit et dix jours, c’est beaucoup trop long", affirme la députée du Pas-de-Calais. "On aurait dû, pendant le confinement, acheter le matériel nécessaire pour avoir des réponses rapides", estime-t-elle. Pour Marine Le Pen, aucun lit supplémentaire n’a, par ailleurs, été mis en place dans les hôpitaux depuis le mois de mars.

Elle pense également que le plan de relance est "mal orienté". Marine Le Pen plaide pour une plus grande attention vers les TPE et les PME. Le gouvernement "va toujours aider les grands groupes qui en ont moins besoin", ajoute-t-elle.

La présidente du Rassemblement national évoque un autre sujet auquel elle attache une grande importante, la lutte contre le fondamentalisme islamiste. Marine Le Pen a été reçu par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, pour évoquer le projet de loi sur le séparatisme. La députée déclare que parmi les "grandes lignes" évoquée, certaines vont dans le bon sens comme le "contrôle du financement des mosquées par l’étranger".

"Comment fait-on pour lutter contre le fondamentalisme en faisant revenir des djihadistes ?"

En revanche, pour la candidate à la présidentielle, "il y a des manques cruels notamment il n’y a rien sur le terrorisme islamiste. Comment fait-on pour lutter contre le fondamentalisme en faisant revenir des djihadistes ?", questionne-t-elle. Marine Le Pen s’étonne également de l’absence de l’immigration dans ce projet. "Il est évident que l’immigration massive est le terreau du développement du communautarisme qui est le terreau de développement du fondamentalisme islamiste", explique la présidente du RN.

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