Violences conjugales : Jean Castex promet autant de bracelets et de "téléphones grave danger" que nécessaire
Depuis le début de l'année, 76 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint, selon le Premier ministre.
Le gouvernement déploiera autant de bracelets anti-rapprochement et de "téléphones grave danger" que nécessaire pour tenter de lutter contre les violences conjugales, a annoncé, vendredi 3 septembre, le Premier ministre, Jean Castex, lors d'un déplacement à Saint-Lô (Manche).
Un millier de bracelets anti-rapprochement, imposés par la justice aux hommes violents pour les contraindre à rester à distance de leur victime, sont à disposition des magistrats et 245 sont "actifs", a précisé Jean Castex, mais "nous en achèterons autant que nécessaire", a-t-il insisté.
Vers 3000 téléphones "anti-rapprochement"
De même, 2 310 "téléphones grave danger", qui permettent aux femmes d'appeler les secours en urgence et d'être géolocalisées, sont déployés, dont 1 652 "actifs". L'objectif de 3 000 téléphones déployés d'ici novembre sera tenu, et "si fin novembre les besoins continuent d'augmenter, nous en mettrons autant que nécessaire à disposition des juridictions", a encore souligné le chef du gouvernement.
Depuis le début de l'année, 76 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint en France, selon le Premier ministre. L'an dernier, le bilan avait atteint 102 victimes, après 146 en 2019.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.