Jean-Pierre Chevènement annonce le retrait de sa candidature à la présidentielle
Les derniers sondages d'intentions de vote lui attribuaient autour de 0,5%. Le président d'honneur du MRC Jean-Pierre Chevènement jette l'éponge, comme il l'avait déjà fait en 2007 au profit de Ségolène Royal. Décision "sage ", a salué aussitôt François Hollande sur RTL.
Mais, cette fois, l'ancien ministre se rangera-t-il derrière le candidat socialiste ? Pas de précision pour le moment. "J'indiquerai bien sûr, le moment venu, le candidat à l'élection présidentielle auquel, les yeux ouverts, j'apporterai mon soutien ", déclare-t-il ce matin à l'AFP. Rappelons que Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front Gauche, a déjà opéré quelques travaux d'approche, déclarant la semaine dernière que "le socle commun " entre Chevènement et le Front de Gauche était "plus grand " qu'avec François Hollande.
"Plus aujourd'hui les moyens de continuer ma campagne"
L'ancien ministre de 72 ans explique en attendant avoir pris la décision de se retirer, après avoir "pu exercer le rôle pédagogique qu' [il s'était] assigné " et pour "n'avoir plus aujourd'hui les moyens de continuer [sa] campagne ".
Jean-Pierre Chevènement s'était engagé dans la course à la présidentielle le 5 novembre dernier pour "faire bouger les lignes ". Ses "enjeux majeurs " ? Une monnaie "moins chère que l'euro actuel ", dit-il dans un communiqué à l'AFP, la souveraineté budgétaire et fiscale entre les mains du parlement français et le redressement de l'Europe à partir des nations. Selon son entourage, il avait recueilli 400 signatures ou promesses de signatures. A la présidentielle de 2002, il avait obtenu 5,3% des voix.
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