La CGT dénonce "le bilan antisocial" du quinquennat de Nicolas Sarkozy
La CGT rend son verdict sur le quinquennat Sarkozy : "un bilan antisocial". Le syndicat de Bernard Thibaut rappelle l'explosion du chômage, les promesses non tenues pour l'égalité hommes-femmes, les 8 millions de personnes sous le seuil de pauvreté.
Au tour des organisations syndicales de faire le bilan des cinq ans de présidence de Nicolas Sarkozy. La CGT publie le sien sur son site Internet, vendredi 23 mars, et va diffuser à un million d'exemplaires un quatre pages tabloïd également téléchargeable.
La CGT ne "saurait être neutre"
"Les citoyens sont appelés à participer à l'élection présidentielle. La CGT ne saurait être neutre", prévient le syndicat qui "appelle à "changer de politique, conquérir la justice sociale".
Elle réaffirme ses "dix exigences pour sortir de la crise", dont la première est de "revaloriser les salaires, pensions et minima sociaux" à 1 700 euros, comme le propose le candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon.
Le président des "actionnaires et des plus riches"
Derrière les discours du chef de l'Etat sortant sur la "moralisation du capitalisme", la CGT estime que "l'essentiel de son action a consisté à favoriser les actionnaires et les plus riches".
Et de citer quelques chiffres-clés : "l'augmentation de la rémunération des patrons du CAC 40 de 34%, les 8 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté avec moins de 954 euros par mois, le taux de chômage de 8 à 9,4%, les promesses non tenues en matière d'égalité salariale hommes-femmes (25% d'écart), et 150 000 emplois "rayés de la carte" dans la seule Fonction publique d'Etat et l'hôpital public."
Ce bilan dressé par la première oragnisation syndicale du pays peut être comparé à celui établi, sur le site de l'UMP, des "5 ans d'action" du président de la République.
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