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Conférence perturbée à Bordeaux : les députés LFI Louis Boyard et Carlos Martens Bilongo portent plainte

Des individus cagoulés ont tenté de s'introduire dans la salle, "armés de barres de fer et proférant des slogans racistes", lors d'une intervention des deux parlementaires, mercredi, à l'université Bordeaux Montaigne.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le député LFI Louis Boyard, lors d'une conférence de presse à Paris, le 14 novembre 2022. (THOMAS SAMSON / AFP)

Les députés LFI Louis Boyard et Carlos Martens Bilongo ont annoncé jeudi 8 décembre qu'ils allaient "porter plainte" après qu'une conférence qu'ils tenaient mercredi à l'université de Bordeaux Montaigne a été perturbée par des " militants d'extrême droite". Ils dénoncent dans une vidéo une banalisation "des méthodes violentes" de cette mouvance.

Alors que les deux parlementaires se trouvaient dans un amphithéâtre, mercredi, "une vingtaine d'individus cagoulés, armés de barres de fer et proférant des slogans racistes" ont tenté de s'introduire dans la salle, selon un communiqué de l'université Bordeaux Montaigne qui a condamné les faits. La police est intervenue "pour disperser les agitateurs" qui ont également voulu perturber la tenue d'une pièce de théâtre. Les deux événements ont pu se poursuivre.

De plus, "des tags clairement racistes de l'Action française et de la Cocarde", deux organisations d'extrême droite, ont été dessinés mardi sur les murs de l'université, a-t-on ajouté de même source.

Louis Boyard et Carlos Martens Bilongo ont dénoncé de leur côté dans un communiqué "une expédition punitive", et ont demandé "au ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, une réaction à la hauteur de la violence de cette attaque contre les groupuscules d'extrême droite". Les deux députés appellent par ailleurs la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, à "engager des poursuites au nom de l'institution contre les militants qui ont tenté d'attaquer la conférence".

"La liberté d'expression est une liberté fondamentale et ce qui s'est passé est inacceptable", a réagi jeudi matin Gérald Darmanin sur Twitter, en invitant les parlementaires "à déposer plainte s'ils ne l'ont pas fait".

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