Perquisition chez La France insoumise : le parquet de Paris ouvre une enquête pour "menaces" et "violences" contre les enquêteurs
Le parquet fait mention d'"incidents" survenus lors de la perquisition, mardi, durant laquelle Jean-Luc Mélenchon a notamment poussé un procureur.
Le parquet de Paris a annoncé, mercredi 17 octobre, l'ouverture d'une enquête pour "menaces ou actes d'intimidation contre l'autorité judiciaire" et "violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique" au lendemain des "incidents" survenus lors de la perquisition au siège de La France insoumise, dans le 10e arrondissement de Paris.
Mardi, le leader du mouvement, Jean-Luc Mélenchon, avait notamment été filmé en train de pousser un représentant du parquet. "Dans un souci d'impartialité", le parquet dit avoir demandé que l'enquête soit confiée "au procureur du tribunal de grande instance le plus proche" car elle "met en cause en qualité de victimes des magistrats du parquet de Paris".
Peu après l'annonce du parquet de Paris, le directeur des campagnes de La France insoumise, Manuel Bompard, a répliqué et affirmé que le mouvement avait déposé quatre plaintes pour des "violences" commises sur des membres du parti.
Suite à la perquisition du siège de la #FranceInsoumise, nous déposons plaintes pour violences. 4 personnes présentes sur les lieux ont fait constatées des coups et blessures par un médecin.
— Manuel Bompard (@mbompard) 17 octobre 2018
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