Soupçons de surfacturation de la campagne de Jean-Luc Mélenchon : des "insinuations de propagande partisane", répond La France insoumise
L'entourage de Jean-Luc Mélenchon a répondu jeudi à l'enquête de franceinfo sur des soupçons de surfacturation pendant la campagne présidentielle du leader de La France insoumise (LFI) en affirmant que les comptes "ne comportent aucune irrégularité".
Jean-Luc Mélenchon et son entourage ont choisi de publier jeudi 22 février en début d'après-midi un message sur le site internet de La France insoumise (LFI) pour contester les informations de la cellule investigation de Radio France. Ils n'avaient pas répondu à nos nombreuses sollicitations au moment de l'enquête franceinfo sur des soupçons de surfacturation pendant la campagne présidentielle.
"Dès les premier mots des radios officielles, le ton est donné : 'soupçons', 'révélations', 'étranges factures'. Tout est fait pour faire douter le lecteur de notre sincérité", écrit Manuel Bompart, le directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, qui signe ce texte. "Nous le répétons, donc : nos comptes de campagne sont validés. Ils ne comportent aucune irrégularité."
"Qui paie commande ?", s'interroge La France insoumise
Selon nos révélations publiées jeudi dans la matinée, la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon a été particulièrement lucrative pour une société, Mediascop, et une association, L'Ère du Peuple, toutes deux dirigées par des membres de l'équipe de campagne du candidat. Les rapporteurs, qui ont examiné les dépenses de Jean-Luc Mélenchon pour l'élection présidentielle, nourrissent des soupçons de surfacturation.
Dans son communiqué, Manuel Bompart accuse Radio France de s'intéresser davantage aux comptes de campagne de Jean-Luc Mélenchon qu'à ceux d'Emmanuel Macron. "Ces insinuations de propagande partisane se produisent au lendemain de la publication d'un article de Marianne mettant en cause des donateurs 'trop zélés' de la campagne d'Emmanuel Macron, écrit-il. Quatre d'entre eux seraient même signalés au fisc et à la justice. Mais Radio France préfère recopier les dénonciations 'anonymes' et un article du Monde vieux d'une semaine. Cet acharnement du 'service public' contre nous interroge. Qui paie commande ?"
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