Cet article date de plus de douze ans.

La liste des prétendants au poste de Premier ministre enfle avec les sondages

Quand les sondages frémissent, les supputations fleurissent. Plusieurs noms circulent pour le poste de Premier ministre en cas de victoire à la présidentielle du candidat Nicolas Sarkozy, parmi lesquels ceux de Claude Guéant ou d'Alain Juppé.
Article rédigé par Catherine Rougerie
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Claude Guéant et Alain Juppé quittent l'Elysée, le 28 mars 2012. (AFP - Lionel Bonaventure)

Quand les sondages frémissent, les supputations fleurissent. Plusieurs noms circulent pour le poste de Premier ministre en cas de victoire à la présidentielle du candidat Nicolas Sarkozy, parmi lesquels ceux de Claude Guéant ou d'Alain Juppé.

Le récent sondage du CSA donnant Nicolas Sarkozy en tête du premier tour avec 30% des suffrages a du en réjouir plus d'un dans la majorité.

Certains sont en effet persuadés à droite, à commencer par le président-sortant lui-même, qu'obtenir la pole position le 22 avril est un atout clé pour décrocher l'Elysée le 6 mai. Et qui dit président à l'Elysée, dit premier ministre à Matignon.

François Fillon, l'actuel premier ministre ayant fait savoir qu'il ne souhaitait pas rempiler en cas de réélection du président-sortant, d'autres prétendants, cités par le Figaro, émergent dans la majorité. Sans grande surprise.

Borloo...

Parmi les aspirants au poste de chef du gouvernement, citons par ordre alphabétique Jean-Louis Borloo. Le président du parti radical avait bien cru décrocher le job, déjà fin 2010. Las, Nicolas Sarkozy avait finalement décidé de maintenir François Fillon.

Cela ne l'a pas découragé M. Borloo pour autant. "Nous sommes deux à pouvoir être nommé à Matignon : Juppé et moi", confiait-il au quotidien la semaine dernière. Et il a de quoi rester optimiste l'ancien ministre de la ville compte tenu des récentes amabilités dites à son égard par le chef de l'Etat.

"Jean-Louis est avec moi, j'en suis extrêmement heureux, bien sûr je reprendrai plusieurs des idées de Jean-Louis Borloo", a ainsi déclaré M. Sarkozy lors d'un déplacement à Guérande le 27 mars.

... Juppé, Guéant...

Autre noms qui revient régulièrement, celui d'Alain Juppé. Mais prudent comme un "sioux", celui qui a déjà occupé le poste, il y a près de quinze ans, élude : "Si c'était vrai, je ne vous le dirai pas. Et si ce n'était pas vrai, je ne vous le dirais pas non plus. La seule chose qui compte, c'est la réélection de Nicolas Sarkozy".

Et encore.

Même si Nicolas Sarkozy rempile, rien ne dit qu'il ne choisira pas au final son très fidèle et ami, Claude Guéant. Il " a le profil idéal pour Matignon", affirme ainsi un proche du ministre de l'intérieur. "Il a la polyvalence qu'exige la fonction. il est d'une loyauté totale vis-à-vis du chef de l'Etat. Il ne se construira pas dans une opposition tactique au président comme l'a fait Fillon et pourrait le faire Juppé".

... et les autres

La liste serait très incomplète, si on omettait plusieurs quadras de la droite, à commencer par les ministres de l''économie, François Baroin, de l'agriculture, Bruno Le Maire ainsi que la porte-parole du gouvernement, Valérie Pécresse, et Nathalie Kosciusko-Morizet.

Is it all ? Réponse négative. Il ne faut pas écarter le patron de l'UMP, Jean-François Copé, même si ce dernier qui brigue l'Elysée en 2017, n'accepterait Matignon qu'avec de solides garanties quant à la direction de l'UMP.

Mais s'en tenir à cette liste de noms serait prendre un risque. Car Nicolas Sarkozy est un homme de surprise et un Président de rupture... alors les yeux doux à François Bayrou ou à tout autre joker ne sont pas à exclure.

A près d'un mois de l'élection, certains vont commencer à trouver le temps long.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.