L'agresseur d'une députée de La République en marche condamné à un mois d'emprisonnement ferme

L'agresseur de la députée de La République en marche, Laurianne Rossi, a été condamné à un mois d'emprisonnement ferme, lundi 31 juillet, par le tribunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine). Laurianne Rossi, élue en juin dans la onzième circonscription des Hauts-de-Seine, distribuait des tracts sur le marché de Bagneux, dimanche, lorsqu'elle a été frappée par un homme. L'homme âgé de 63 ans a reconnu les faits à la barre. Il a été incarcéré dans la soirée.

"Je reconnais ma culpabilité", dit Jacky B. "Quand j'ai tort, je reconnais mes torts.C'est clair, net et précis.Je ne suis pas un hypocrite"

— ValentinePasquesoone (@valpasquesoone) 31 juillet 2017

"Je m'en excuse auprès de la société toute entière", poursuit le prévenu

— ValentinePasquesoone (@valpasquesoone) 31 juillet 2017

"Une bêtise"

Laurianne Rossi, qui n'était pas présente à l'audience, a réclamé un euro symbolique de dommages et intérêts."Manifestement, par cette agression, il a porté atteinte à une élue du peuple pour ses idées, donc à la République et à la démocratie", a soutenu son avocat, Yolène Bahu.

Le sexagénaire, régleur sur machine retraité autrefois délégué CGT et ancien militant PCF, a admis avoir giflé la parlementaire du parti du président Emmanuel Macron, en reconnaissant "une bêtise".

Jacky B. a échangé avec L. Rossi. Il a dit qu'E. Macron était un produit marketing, qu'il avait tous ses médias à la botte.

— ValentinePasquesoone (@valpasquesoone) 31 juillet 2017

Selon le prévenu, la députée aurait ri. "Ça m'a agacé. J'ai pas aimé son comportement".L'homme lui a ensuite mis un gifle sur la joue droite

— ValentinePasquesoone (@valpasquesoone) 31 juillet 2017

L'agresseur avait finalement été arrêté par plusieurs militants avant l'arrivée des forces de l'ordre, puis placé en garde à vue.