Une députée LREM trouve "terrible" que son mari se prive d'acheter une Porsche pour éviter "les réflexions"
Véronique Hammerer va vendre sa décapotable et son mari ne va pas acheter la Porsche qui lui fait envie.
"J'entends déjà les réflexions", confie Véronique Hammerer au journal Sud-Ouest, vendredi 22 décembre. Interrogée sur des "oublis", dans sa déclaration d'intérêts, la députée LREM, a d'abord assuré qu'elle allait "la refaire", avant d'évoquer son goût pour "les belles bagnoles". Un goût pas facile à assumer pour cette élue de Gironde : "J'ai acheté il y a quelques temps une Coccinelle, un vrai bijou. Mais je vais la revendre. On en a discuté avec des amis et des militants : une députée en décapotable, ce n'est pas possible", regrette-t-elle.
"Il y aura toujours des gens malveillants"
Son époux aussi est prié de faire attention, selon elle. "Il voulait justement remplacer son Santa Fe de 12 ans d'âge par une Porsche Cayenne, je lui ai dit de ne pas le faire, sinon j'entends déjà les réflexions, il y a aura toujours des gens malveillants. C'est terrible en même temps !", raconte-t-elle encore à Sud-Ouest.
Au Palais Bourbon, elle n'est pas la première députée LREM à trouver à redire à son statut. Dans L'Opinion une de ses collègues déplorait la baisse de ses revenus de 8 000 euros à 5 000 euros mensuels. "Je vais moins souvent au restaurant, je mange pas mal de pâtes, j’ai ressorti des vêtements de la cave et je vais devoir déménager", déclarait-elle. D'autres préviennent d'un "risque de burn-out général" et estiment qu'il y a un "conflit entre la vie familiale et la politique telle qu’elle est conçue aujourd’hui".
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