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Le chaos à l'UMP, "spectacle préoccupant pour la démocratie", selon le gouvernement

Najat Vallaud-Belkacem a conseillé à Nicolas Sarkozy de se tenir à l'écart de la crise, en sa qualité de membre du Conseil constitutionnel.

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
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Publié Mis à jour
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La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, sort du Conseil des ministres, le 28 novembre 2012. (BERTRAND LANGLOIS / AFP)

CHAOS A L'UMP – Plutôt discret jusqu'ici sur la crise en cours à l'UMP, le gouvernement est sorti de son silence. La porte-parole du gouvernement a qualifié, mercredi 28 novembre, le conflit qui s'éternise à l'UMP de "spectacle affligeant, préoccupant pour la démocratie" et a dit qu'elle craignait les conséquences de "la mauvaise image" ainsi donnée des responsables politiques. Le matin même, Jean-François Copé avait lancé un ultimatum à François Fillon, lui demandant de renoncer à son groupe dissident à l'Assemblée, une condition sans laquelle il refuserait un référendum sur un nouveau vote à l'UMP.

Najat-Vallaud Belkacem a par ailleurs critiqué à mots couverts le rôle joué par Nicolas Sarkozy dans le conflit à l'UMP. La porte-parole invite l'ancien président à faire preuve de réserve en tant que membre du Conseil constitutionnel. Selon elle, les règles du Conseil constitutionnel "sont suffisamment claires : il est demandé à chacun de ses membres de faire preuve d'indépendance politique, et je pense que ce message a été entendu par chacun." Dans ce point presse tenu à la sortie du Conseil des ministres, elle a tenu à préciser : "Membre du Conseil constitutionnel, cela signifie en effet être au service des Français sans option politique marquée et donc dans une certaine indépendance."

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