Le chef de l'Etat devrait annoncer la création d'une commission sur la rénovation de la vie politique
Lors de l'entretien qu'il doit accorder à France 2 et TF1, samedi 14 juillet, le président de la République devrait annoncer la création d'une commission dont les travaux seront consacrés à la moralisation et la rénovation de la vie politique.
Le président de la République va annoncer, samedi 14 juillet, lors de son entretien télévisé sur France 2 et TF1 à 13h 15, la création d'une commission sur la moralisation et la rénovation de la vie politique.
L'annonce en a été faite par les services de l'Elysée.
Cette commission devrait en particulier se pencher sur le cumul des mandats, les modes de scrutin, le financement des campagnes électorales et les conflits d'intérêts, ont-ils précisé.
Ces thèmes de la moralisation et de la rénovation de la vie politique ont été largement développés par François Hollande pendant la campagne présidentielle.
Parmi les 60 propositions de M. Hollande soumises aux Français, celle concernant l'évolution de la vie politique porte le n° 48.
En voici le texte : "J'augmenterai les pouvoirs d'initiative et de contrôle du Parlement, notamment sur les nominations aux plus hauts postes de l'Etat afin de les rendre irréprochables. Je ferai voter une loi sur le non-cumul des mandats. Je renforcerai la parité entre les femmes et les hommes en alourdissant les sanctions financières contre les partis politiques qui ne la respecte pas. J'introduirai une part de proportionnelle à l'Assemblée nationale".
Le casse-tête du cumul des mandats
Le candidat Hollande s'était ainsi prononcé contre le cumul des mandats. A cet égard, les ministres du gouvernement Aurault se sont, pour la plupart, démis de leurs fonctions dans les exécutifs locaux et territoriaux où ils siègeaient (mairie, conseil général, etc.)
Toutefois, le question du cumul des mandats divise au sein de la majorité parlementaire et à l'intérieur même du Parti socialiste.
S'agissant des modes de scrutin, M. Hollande prône une dose de proportionnelle aux élections législatives afin de permettre une représentation équitable des formations politiques qui ne font pas partie de coalitions politiques, comme, par exemple, le MoDem (centriste) ou le Front national (extrême droite).
Cette proposition de "proportionnelle marginale" avait été reprise, pendant la campagne électorale, par le président sortant, Nicolas Sarkozy.
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