Législative partielle en Isère : l'ancien ministre Olivier Véran annonce qu'il n'est pas candidat à Grenoble

Battu aux dernières législatives dans la première circonscription de l'Isère, celui qui fut porte-parole du gouvernement d'Elisabeth Borne a décidé de ne pas se représenter.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'ancien ministre et député du camp présidentiel, Olivier Véran, à l'Assemblée nationale, à Paris, le 2 avril 2024. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

L'ancien ministre de la Santé et porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a annoncé mardi 5 novembre qu'il ne se représenterait pas dans la législative partielle de l'Isère, vacante depuis la démission de celui qui l'avait battu en juillet, l'ex-LFI Hugo Prévost. "Je ne serai pas candidat à l'élection législative partielle qui se tiendra dans la 1e circonscription de l'Isère", a écrit l'ancien ministre sur X, expliquant avoir réfléchi "à tête reposée, après douze années de mandats locaux et nationaux menées tambour battant".

Disant n'avoir "jamais considéré la politique comme une carrière", Olivier Veran explique vouloir "servir (son) pays autrement" et s'engager "différemment". "Il est temps pour moi de prendre du recul, salutaire, nécessaire", poursuit-il, mais "ce n'est pas un adieu", car "en politique, 'jamais', ça veut dire 'pas tout de suite'".

L'ancien député du camp présidentiel précise que Camille Galliard-Minier, qui l'avait suppléé quand lui-même était ministre, "souhaite se porter candidate et nous la soutiendrons de toutes nos forces".

Le militant des droits de l'enfant Lyes Louffok investi par La France insoumise

Les dates de cette législative partielle ne sont pas encore connues. Pour remplacer à l'Assemblée nationale Hugo Prevost, soupçonné de violences sexuelles et sexistes, La France insoumise vient pour sa part d'investir le militant des droits de l'enfant Lyes Louffok.

Si Marine Tondelier, la patronne des Ecologistes a d'ores et déjà confirmé que son parti soutiendrait le candidat LFI, dans le cadre de l'accord de répartition des circonscriptions du Nouveau Front populaire, le PS local a proposé une autre candidature, celle de la conseillère départementale socialiste Amandine Germain, plus à même de l'emporter, selon eux. Le PS national n'a pas encore tranché.

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