Cet article date de plus d'un an.

Destitution d'Aurélien Pradié : "Il faudra en tirer les conséquences", assure le député LR Raphaël Schellenberger, proche de l'ex-numéro 2 du parti

Le président des Républicains, Eric Ciotti a démis Aurélien Pradié de son poste de numéro deux du parti après des désaccords sur la réforme des retraites. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Éric Ciotti, le président des Républicains, parle avec le député Aurélien Pradié, au premier plan, à l'Assemblée nationale, à Paris, le 14 février 2023. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Le président des Républicains Eric Ciotti a démis samedi 18 février Aurélien Pradié de ses fonctions de numéro 2 du parti. Une décision "surprenante" et "précipitée", réagit dimanche 19 février sur franceinfo le député du Haut-Rhin Raphaël Schellenberger, proche d'Aurélien Pradié. "Il était de notoriété publique que les relations (n'étaient) pas les meilleures" entre le député du Lot et le patron de la droite républicaine, reconnaît le député haut-rhinois.

D'après l'élu alsacien, la décision d'Éric Ciotti constitue "un acte fondateur dans ce qui est sa gouvernance". "Cette décision revient au président seul, qu'il assume", insiste-t-il. "Il faudra en tirer les conséquences, mais nous le ferons calmement, sereinement, en discutant et en prenant le temps de construire un collectif", assure Raphaël Schellenberger. "Nous ne serons pas ceux qui provoqueront un schisme dans le parti", nuance-t-il. "Nous avons des valeurs fortes, celles de la droite républicaine (…) et nous ferons tout pour les faire entendre", ajoute-t-il.

Différend sur les carrières longues      

En plein débat sur les retraites à l'Assemblée nationale, Aurélien Pradié a répété qu'il se réservait le droit de ne pas voter le texte, malgré l'accord entre LR et le gouvernement. Le troisième homme de l'élection pour la présidence des Républicains réclamait que personne n'ait à cotiser plus de 43 ans pour partir à taux plein, cristallisant les débats autour des "carrières longues". Une position finalement reprise dans un amendement déposé vendredi par les députés LR. "C'est surprenant de voir le président du parti démettre Aurélien de ses fonctions de vice-président exécutif alors qu'il a défendu la position du parti", explique Raphaël Schellenberger.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.