La numéro 2 des Républicains Virginie Calmels limogée : les réactions politiques
Le président des Républicains Laurent Wauquiez a limogé dimanche 17 juin la numéro 2 du parti, Virginie Calmels, après ses critiques. Elle est remplacée par Jean Leonetti. Un limogeage qui fait réagir.
Virginie Calmels a été limogée des Républicains, dimanche 17 juin, a annoncé le parti. Dans un entretien au Parisien, samedi 16 juin, Virginie Calmels avait sévèrement critiqué Laurent Wauquiez. Le président du parti a décidé de la remplacer par Jean Leonetti.
"Le limogeage de Virginie Calmels par Laurent Wauquiez est le résultat d’une alliance contre nature basée sur un partage de pouvoir et non sur des idées", a réagi dimanche 17 juin sur son compte Twitter la sénatrice du Bas-Rhin Fabienne Keller, membre d'Agir et ancienne membre du parti Les Républicains. Selon elle, cette alliance "atteste d’un nouveau repli hégémoniste du président des LR. Faisons vivre une autre droite qui rassemble et construit", lance la sénatrice.
Le limogeage de @VirginieCalmels par @laurentwauquiez est le résultat d’une alliance contre nature basée sur un partage de pouvoir et non sur des idées et atteste d’un nouveau repli hégémoniste du Président des #LR . Faisons vivre une autre droite qui rassemble et construit !
— Fabienne Keller (@fabienne_keller) 17 juin 2018
"Virginie Calmels a des convictions"
Alain Juppé, le maire de Bordeaux, a lui aussi tenu a réagir : "Virginie Calmels a des convictions. Et du courage. Elle vient de le montrer", a-t-il écrit sur son compte Twitter.
Virginie Calmels a des convictions. Et du courage. Elle vient de le montrer.
— Alain Juppé (@alainjuppe) 17 juin 2018
Pour Richard Ferrand, président du groupe La République en marche à l'Assemblée nationale, "nul doute que Jean Leonetti pourra éclairer la direction du parti de Laurent Wauquiez sur son avenir", a déclaré le député du Finistère.
Bien connu pour ses travaux et réflexions sur la fin de vie, nul doute que Jean Leonetti pourra éclairer la direction du parti de Laurent Wauquiez sur son avenir. https://t.co/stK01IQA8M
— Richard Ferrand (@RichardFerrand) 17 juin 2018
"Il fallait bien que le destin se retourne"
Le communiste Ian Brossat, adjoint à la mairie de Paris, a de son côté été très virulent à l'égard de l'ex-numéro 2 du parti : "À 30 ans, Calmels avait déjà mené trois plans de licenciement. Il fallait bien que le destin se retourne."
À 30 ans, #Calmels avait déjà mené 3 plans de licenciement. (via @libe)
— Ian Brossat (@IanBrossat) 17 juin 2018
Il fallait bien que le destin se retourne #Wauquiez pic.twitter.com/Z4GZLkWbIm
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