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Main tendue au FN : "Il y a un processus lancé contre Sens commun", assure Virginie Calmels

La numéro 2 de la campagne de Laurent Wauquiez pour prendre la tête du parti LR était l'invitée de Questions politiques, dimanche. Elle s'est positionnée en faveur de l'exclusion des responsables du mouvement Sens commun qui tendent la main au FN.

Article rédigé par franceinfo
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Virginie Calmels était l'invitée de Questions politiques dimanche. (FRANCEINFO)

Le parti Les Républicains a exclu mardi 1er novembre les quatre ministres et responsables "constructifs". Pourrait-il également se séparer de responsables du mouvement Sens commun comme le réclament de nombreuses voix dans le parti ? 

"Toutes les personnes" qui tendent la main au FN "devraient être exclues" des Républicains, a affirmé Virginie Calmels, première adjointe d'Alain Juppé à la mairie de Bordeaux et n°2 de la campagne de Laurent Wauquiez, dimanche sur franceinfo. "Un processus a été lancé contre Sens commun."

"Dans notre parti, il y a des règles"

À l'origine de la polémique, un entretien au mensuel L'Incorrect paru il y a quinze jours dans lequel le président de Sens commun, Christophe Billan, se disait prêt à une "plateforme" politique avec l'ex-députée frontiste du Vaucluse, et expliquait qu'on ne pouvait pas "être Français" sans être chrétien.

"C'est trop facile de donner la parole à des gens qui ne sont pas au bureau politique des Républicains et qui expliquent qu'on a exclu les Constructifs [les parlementaires élus sous l'étiquette LR mais qui ont choisi de soutenir le gouvernement] et qu'on n'a rien fait pour Sens commun. C'est totalement faux ! Dans notre parti, il y a des règles, il y a des statuts, il y a un processus lancé contre Sens commun", a déclaré Virginie Calmels.

"Des propos comme cela ne sont pas admissibles"

"Il n'y pas de possibilité de main tendue au Front national, affirme-t-elle. Je ne donne de leçons à personne. La communication, c'est très difficile. On peut parfois commettre des erreurs de langage ou des boulettes et les corriger."

"Là, il me semble que ce n'est pas de l'ordre de la boulette, poursuit Virginie Calmels, mais plutôt d'une prise de position de fond. Il a écrit aux Républicains pour faire machine arrière. Maintenant, il faut investiguer, il faut les auditionner, ce que le secrétaire général du parti, Bernard Accoyer, a dit qu'il allait faire."  

Selon la première adjointe d'Alain Juppé à la mairie de Bordeaux, Bernard Accoyer aurait écrit officiellement au président de Sens commun. Ce dernier doit recevoir les responsables du mouvement fin novembre. Comme pour le processus qui a été suivi pour Les Constructifs, "il y a, assure Virginie Accoyer, un entretien qui doit intervenir. En ce qui me concerne, je pense que des propos comme cela ne sont pas admissibles et doivent être sanctionnés." 

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