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Laurent Wauquiez prend ses distances avec Sens commun et le Front national

Le favori de l'élection à la présidence des Républicains a réagi aux propos du président du mouvement issu de La Manif pour tous, pour qui un accord avec Marion Maréchal-Le Pen ne poserait "aucun problème".

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, le 30 septembre 2017 à Souvigny-en-Sologne (Loir-et-Cher). (GUILLAUME SOUVANT / AFP)

La mise au point s'imposait. Laurent Wauquiez a pris ses distances, mercredi 11 octobre, avec Sens commun, l'émanation politique de la Manif pour tous, en menaçant d'exclure ses membres des Républicains, en cas d'alliance avec des figures du Front national.

Le favori pour l'élection à la présidence des Républicains en décembre a répliqué aux propos, dans le magazine L'Incorrect, du président de Sens commun, Christophe Billan. Selon ce dernier, la participation de Marion Maréchal-Le Pen à "une plateforme réunissant toutes les bonnes volontés d'une droite véritable" ne poserait "aucun problème".

"Aucune alliance avec des élus du Front national"

"Si je suis élu, notre ligne sera très claire : il n'y a aucune alliance avec des élus du Front national et tous ceux qui ne partagent pas cette ligne ne feront pas partie de mon équipe", a réagi le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, au micro de RTL. "S'il y a le moindre passage à l'acte, ils n'auront plus leur place. Notre famille a besoin de retrouver de la clarté", a-t-il ajouté, tout en revendiquant le droit de s'adresser à l'électorat frontiste.

"A ce stade, il y a eu des propos qui ont été beaucoup trop légers", a encore dit Laurent Wauquiez, champion de l'aile droite des Républicains, lui-même accusé par certains cadres modérés du parti  de dériver vers l'extrême droite et d'entretenir des relations trop étroites avec Sens commun. Le secrétaire général des Républicains, Bernard Accoyer, avait lui déjà réagi mardi en déclarant, dans un communiqué, qu'il n'y aurait jamais "d'accord politique, programmatique ou d’autre nature avec l’extrême droite ou ses élus".

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