Présidentielle : pas d'accord avant septembre sur la primaire de la droite
Les Républicains se sont retrouvés pour leur bureau politique mardi 6 juillet. Ils devaient s'entendre sur la tenue ou pas d'une primaire. Il n'y a pas eu d'accord.
La partie de poker ne fait que commencer. Deux stratégies s’opposent pour choisir le candidat des Républicains à l'élection présidentielle de 2022. Le parti peut organiser une primaire ou choisir le meilleur candidat dans les sondages. "S’il n’y a pas de candidat naturel, il y aura une primaire", a lancé le sénateur LR Bruno Retailleau, mardi 6 juillet, alors que Renaud Muselier, président de la région PACA ne se montre pas favorable à l’organisation d’une primaire. Les avis divergent et deux camps s’opposent, alors que Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes et Bruno Retailleau ont signé une tribune avec Hervé Morin, président centriste de la région Normandie, dans Le Figaro : "Personne ne doit redouter la concurrence. Toutes les candidatures sont légitimes et nous ne connaissons en démocratie qu’un seul moyen pour les départager loyalement : le vote."
Une primaire par défaut en novembre
Christian Jacob, le patron du parti, et François Baroin, sont opposés à une primaire. Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France et seul candidat déclaré, refuse toujours de participer à une éventuelle primaire et poursuit sa campagne en s’appuyant sur son avance dans les sondages. Le bureau politique des Républicains a voté mardi 6 juillet une primaire de toute la droite en novembre, seulement si les candidats ne se mettent pas d’accord pour qu’il n’en reste qu’un seul d’ici septembre.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.