Primaire à droite : Copé a obtenu les parrainages de parlementaires nécessaires à sa candidature
Onze candidats ont fait part de leur intention de se présenter à la primaire à droite.
L'élection se déroule fin novembre, mais Jean-François Copé (Les Républicains) est déjà prêt. Candidat à la primaire de la droite et du centre pour la présidentielle de 2017, il a affirmé, samedi 7 mai, sur TF1, qu'il disposait des 20 parrainages de parlementaires nécessaires pour pouvoir concourir au scrutin interne de son camp.
"J'ai déposé effectivement les 20 parrainages", a assuré l'ancien président de l'UMP, contraint de démissionner de la présidence du parti en pleine affaire Bygmalion en 2014. Dès février, il avait fait part de son intention d'être candidat à la primaire à droite. Pour se lancer dans la course, chaque candidat doit obtenir avant septembre ces parrainages ainsi que ceux de 2 500 adhérents Les Républicains et de 250 élus.
"Ce filtre des parrainages que j'ai franchi, peut-être ne le sera-t-il pas par tout le monde", a aussi souligné le député, en référence au grand nombre de candidats déclarés : Alain Juppé, François Fillon, Bruno Le Maire, Nathalie Kosciusko-Morizet, Hervé Mariton, Nadine Morano, Jacques Myard, Geoffroy Didier, Frédéric Lefebvre et Jean-Frédéric Poisson se sont déclarés candidats, tandis que Nicolas Sarkozy pourrait se déclarer en septembre.
"Un projet de droite décomplexée"
"Je suis entouré maintenant d'une équipe de choc et en situation de pouvoir proposer aux Français un projet de droite assumée, de droite décomplexée", a prévenu le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne), réaffirmant sa volonté d'avoir recours aux ordonnances pour faire passer ses réformes, sans passer par le Parlement.
Il a indiqué qu'à ses yeux 2017 était "un peu l'élection de la dernière chance." Jean-François Copé met ainsi en avant sa volonté de se concentrer sur "trois piliers" : l'autorité, la liberté économique et la lutte contre la montée du communautarisme religieux.
Sur ce dernier point, il a indiqué qu'il proposerait par ordonnance un "code de la laïcité et des cultes" pour donner "des réponses à toutes les questions qui sont posées sur les pratiques religieuses."
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