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MAM peine à décrocher ses parrainages

L’ancienne ministre doit déclarer sa candidature à la primaire "dans les semaines qui viennent" mais elle a du mal à obtenir la signature des 20 parlementaires nécessaires.
Article rédigé par Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Michèle Alliot-Marie, ex-ministre de la Défense, ex-présidente du RPR © maxPPP)

 "Au Sénat ça ne marche pas bien pour MAM" constate un élu LR de haut rang qui raconte qu’elle a du mal à décrocher ses signatures. Même chose à l’Assemblée où des députés racontent qu’ils l’ont vue chasser les soutiens à la buvette réservée aux élus. "Ceux qui pourraient la soutenir, les gaullistes, c’est Fillon qui les prend" raconte ce député. 

Les temps sont durs pour l’ex-présidente du RPR. Pourtant, Michèle Alliot-Marie reste persuadée d’y arriver. Forte de son score face à Luc Chatel pour la présidence du Conseil national des républicains en février dernier, elle avait raflé 45% des voix. Son compagnon, le député Patrick Ollier est à la manœuvre pour obtenir les précieuses signatures et ça le rend furieux quand il entend parler de ses difficultés à séduire les sénateurs : "C’est une stupidité sans nom! Là où elle a le plus de soutiens, c’est justement au Sénat" s’emporte-t-il.

Une élue LR de Paris raconte aussi que Nicolas Sarkozy avait passé un deal avec MAM pour lui "donner" des signatures. Le problème c’est que les parlementaires n’obéissent plus au doigt et à l’oeil à l’ancien président, certains ont refusé les avances de l’émissaire du patron des Républicains. Michèle Alliot-Marie a donc dû prendre les choses en main pour espérer décrocher les précieux sésames.

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