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Vidéo "Ma sève, ma source..." : avant de se présenter à Barcelone, Manuel Valls ne jurait que par Evry et la France

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Durée de la vidéo : 2 min
Avant de se présenter à Barcelone, Manuel Valls ne jurait que par Evry et la France
Avant de se présenter à Barcelone, Manuel Valls ne jurait que par Evry et la France Avant de se présenter à Barcelone, Manuel Valls ne jurait que par Evry et la France
Article rédigé par Benoît Zagdoun
France Télévisions

Le député de l'Essonne a annoncé, mardi, sa candidature à la mairie de Barcelone, la capitale catalane.

Manuel Valls se rêve un destin politique inédit en Europe. L'ancien Premier ministre et actuel député de l'Essonne a officialisé, mardi 25 septembre, sa candidature aux élections municipales à Barcelone (Catalogne, Espagne). Un retour aux sources pour celui qui est né il y a 56 ans dans la capitale catalane. En France comme en Espagne, cette nouvelle ambition a d'autant plus surpris que l'ancien maire d'Evry n'a eu de cesse, au cours de sa carrière, de déclarer son amour pour la France et pour sa ville d'élection. Et ce encore tout récemment, au cours de la présidentielle et des législatives de 2017.

Lorsqu'il déclare sa candidature à la primaire de la gauche, début décembre 2016, il le fait depuis Evry, dont il dit qu'elle est "[sa] ville, celle de [sa] famille, de [ses] enfants, [sa] ville de cœur". Fin janvier 2017, c'est depuis Paris qu'il reconnaît sa défaite face à Benoît Hamon, mais il a des trémolos dans la voix en évoquant Evry. "Je reste ce que j'ai toujours été : l'élu d'Evry, qui m'a tant appris. Evry, c'est aussi ma sève, ma source", déclare-t-il.

"Tout donner pour la France"

Dans ses discours, Manuel Valls place alors la France seule à égalité avec Evry. "J'ai cette force en moi. Cette volonté de servir mon pays. C'est au-delà des mots. C'est une conviction totale. Je veux tout donner, tout donner pour cette France qui m'a tant donné", déclame-t-il fin 2016. Une France qu'il dit vouloir continuer à servir, même dans la défaite. "Nos couleurs, ce soir, une fois de plus, je n'en vois que trois. Et jusqu'à mon dernier souffle, je n'en verrai que trois. Ce sont celles de notre drapeau : le bleu, le blanc et le rouge", affirme le perdant de la primaire socialiste.

Mais depuis l'échec de ses ambitions présidentielles et malgré son élection lors des législatives, Manuel Valls a délaissé son fief historique et l'Hémicycle à Paris pour s'engager de l'autre côté des Pyrénées. Il y a multiplié les meetings et les déplacements. Et après des semaines de valses hésitations, il a fini par se lancer.

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