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Marine Le Pen imagine un rattachement de la Wallonie

Marine Le Pen a appelé le 20 juillet la France "à tendre la main à la Wallonie" si "la Belgique venait à éclater".
Article rédigé par Catherine Le Brech
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Marine Le Pen a évoqué des "liens historiques et fraternels" entre Wallons et Français (photo d'archives) (AFP/PHILIPPE HUGUEN)

Marine Le Pen a appelé le 20 juillet la France "à tendre la main à la Wallonie" si "la Belgique venait à éclater".

La présidente du Front national a proposé que dans ce cas Français et Wallons se prononcent par référendum sur le rattachement. "La crise politique que connaît la Belgique s'aggrave, ne trouve pas de solution et jette Wallons et Flamands dans une incertitude terrible.

Personne ne se réjouit de cette situation et chacun en France partage l'inquiétude des Belges", écrit Marine Le Pen dans un communiqué. "En cette veille de fête nationale belge (le 21 juillet, ndlr), Il est néanmoins de la responsabilité de la France et des Français de tendre la main aux Wallons", ajoute-t-elle.

"Si la Belgique venait à éclater, si la Flandre prenait son indépendance, hypothèse de plus en plus crédible, la République française s'honorerait d'accueillir en son sein la Wallonie", a estimé Marine Le Pen. Elle a justifié pour cela des "liens historiques et fraternels qui unissent nos deux peuples", ajoutant qu'ils "sont trop forts pour que la France abandonne la Wallonie". "Il va de soi que ces décisions importantes pour l'avenir de nos peuples ne pourraient être prises qu'après consultation par référendum des Français et des Wallons", conclut la responsable frontiste.

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