Dimanche en politique : sur la guerre en Ukraine, “il n’y que par un accord de paix que le conflit se terminera”, soutient Marine Le Pen
La Commission d’enquête de l’Assemblée nationale interrogeait Marine Le Pen cette semaine sur les ingérences étrangères dans la politique française. Cette commission avait été demandée par le Rassemblement national. Les conclusions seront publiées jeudi 8 juin. Depuis plusieurs années, le RN est accusé d’être la courroie de transmission de la Russie. “L’offensive a été lancée il y a un mois et annoncée sur le gouvernement : on allait taper sur le Rassemblement national (…). On est attaqué jamais sur nos idées, nos propositions, cela démontre la faiblesse de leur proposition”, s’agace Marine Le Pen.
“On a déjà été diffamé dessus pendant la campagne présidentielle. Cette commission d’enquête, on l’a voulu”, poursuit-elle sur le plateau de “Dimanche en politique”, dimanche 4 juin.
La Russie est en guerre depuis février 2022 contre l’Ukraine. Selon la présidente du Rassemblement national à l’Assemblée nationale, la seule issue pour y mettre fin est que la Russie quitte tous les territoires ukrainiens. “On l’espère tous. Mais je pense qu’il n’y a que par un accord de paix que le conflit se terminera. Un accord de paix se décide entre les deux pays”, exprime la députée RN.
“Tout est fait pour nous empêcher de voter”
Jeudi 8 juin aura également lieu le vote sur un texte visant à supprimer le passage de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans. La commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a rejeté l’article 1, et adopté un texte vidé de sa substance. La présidente de l’Assemblée peut désormais mettre fin aux discussions en utilisant l’article 40. “Tout est fait par le gouvernement pour que l’Assemblée nationale ne puisse pas s’exprimer. Je demande à Madame Braun-Pivet de laisser les députés voter (…) Nous n’arrivons pas à voter. Il y a eu le 49.3, maintenant, on juge irrecevable”, commente-t-elle. Selon Marine Le Pen, tout est fait pour "empêcher de voter”.
Depuis un an, les députés macronistes dénoncent les extrêmes, et renvoient dos à dos la Nupes et le RN. “Cela me fait bondir, car notre groupe est imprégné d’un respect profond des institutions et d’une attitude républicaine irréprochable. Le moins qu’on puisse le dire, c’est que ce n’est pas le cas de la Nupes”, assume-t-elle.
Selon l’ancienne candidate à l’élection présidentielle, “les extrêmes n’existent pas (…). Nous ne rentrons pas dans le mot d’extrême droite. Nous sommes pour le pluralisme politique”, conclut-elle.
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