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Présidentielle : Mélenchon ironise sur le spectre des "chars de l'Armée rouge" pour répondre aux critiques

Dans un billet de blog publié mercredi, le candidat de la France insoumise s'en prend aux "divagations" de journalistes "paresseux". 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Jean-Luc Mélenchon répond aux questions de journalistes lors de sa visite à l'université de Lille-I, le 11 avril 2017, à Villeneuve-d'Ascq (Nord).  (FRANCOIS LO PRESTI / AFP)

Il a choisi l'humour pour répondre. Cible de plusieurs attaques ces derniers jours, Jean-Luc Mélenchon a réagi sur son blog, mercredi 12 avril, en accusant "les analystes et les candidats" de "perdre leur sang-froid". "De nouveau, on annonce avec ma victoire électorale l'arrivée de l'hiver nucléaire, des pluies de grenouilles, les chars de l'Armée rouge et le débarquement des Vénézuéliens", ironise le leader de la France insoumise dans un long billet.

Il estime aussi que "beaucoup de nervosité s'est emparée de mes concurrents" depuis la "percée de ma candidature". Jean-Luc Mélenchon, pour qui "la caste qui hurle à la mort" est de retour, revient sur les articles de presse critiques, qualifiés de "divagations" de journalistes "paresseux".

Il y a une façon de me critiquer qui valide totalement ma critique de ce petit monde ! Elle donne tout son sens à ce cri qui monte dorénavant dans mes meetings : 'Dégagez-les !'

Jean-Luc Mélenchon

sur son blog

Lui, un danger pour la finance ? "J'éclate de rire !"

"Je ne peux cacher combien je m'amuse lorsque je lis certaines descriptions concernant les malheurs qui s'abattraient sur le pays si j'étais élu. C'est à ce genre d'épisode que je peux mesurer mon entrée dans la cour des grands", poursuit-il. Etablissant un parallèle avec François Mitterrand, "déjà accusé de vouloir faire venir les chars de l'Armée Rouge", le candidat de la France insoumise semble faire peu de cas des accusations concernant un éventuel "risque" que ferait courir sa candidature pour le pays.

"Quand je lis que je suis devenu un 'risque' pour la sphère financière (...), j'éclate de rire !", écrit-il. Evoquant les "boules puantes" de 2012, Jean-Luc Mélenchon assure "s'attendre à pire d'ici le premier tour" et lance un appel à ses soutiens. "Ne propagez pas, par vos indignations, les calomnies dont je fais l'objet (...) Dans les polémiques, faites l'immense effort d'en rester toujours à des arguments rationnels", conclut-il.

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