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Vidéo "Ne me touchez pas, monsieur" : la colère de Jean-Luc Mélenchon lors de la perquisition de son domicile

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Mélenchon colère perquisition V4
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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Le leader de La France insoumise s'est indigné du traitement que ses proches et lui ont subi.

Mardi 16 octobre, 7 heures du matin. Jean-Luc Mélenchon est chez lui quand il voit débarquer les enquêteurs de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions. Il l'a lui-même révélé en filmant la scène sur sa page Facebook. Le député, ainsi que son parti, font l'objet de deux enquêtes préliminaires.

La première concerne des soupçons d'emplois fictifs d'attachés parlementaires au Parlement européen. Visant d'abord le Front national, cette enquête avait été élargie en juillet 2017 à quatre anciens assistants parlementaires européens de Jean-Luc Mélenchon. La seconde enquête préliminaire, ouverte en mai dernier, porte sur les comptes de campagne de Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle de 2017 et des soupçons d'irrégularités.

"Vous n'avez pas le droit de me toucher"

Cette perquisition l'a profondément agacé. "Ne me touchez pas monsieur, vous n’avez pas le droit de me toucher. Personne ne me touche, ma personne est sacrée !", a-t-il assuré avant de se draper de son écharpe tricolore d'élu. "Je n’ai peur de personne. Ces gens-là peuvent envahir ma maison, les locaux de mon parti et de mon mouvement, ils ne me font pas peur", a-t-il lancé en évoquant une "agression politique"Dans son viseur, le président de la République, lui aussi concerné par une enquête préliminaire. Jean-Luc Mélenchon s'est étonné qu'Emmanuel Macron ne subisse pas le même traitement.

Il s'est ensuite rendu au siège de La France insoumise, également perquisitionné, où il s'est emporté devant les caméras : "Mes pensées aux braves gens qui ont été réveillés ce matin, qui ont des petits à la maison pour ceux qui en ont et qui ont vu surgir la force policière armée pour perquisitionner chez eux. Nous sommes des honnêtes gens."

Il a terminé en prévenant qu'il "ne (se) laisserait pas faire". "Je n’ai pas peur, mes amis n’ont pas peur. C’est eux qui vont avoir peur du retour de bâton", a-t-il conclu aux sons des "résistance ! résistance !" qui s'élevaient dans les rangs de ses partisans.

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