: Vidéos Les six séquences à retenir de "L'Emission politique" avec Jean-Luc Mélenchon
Le leader de la France insoumise était l'invité jeudi de "L'Emission politique" sur France 2.
Il a fait son retour dans "L'Emission politique" sur France 2, jeudi 30 novembre. Jean-Luc Mélenchon, qui se veut le premier opposant à la politique d'Emmanuel Macron, a été interrogé sur divers sujets : les violences faites aux femmes, son programme économique mais aussi sa position sur le glyphosate. Le président du groupe "La France insoumise" à l'Assemblée nationale s'est également énervé fermement face à une interlocutrice venue lui parler de la situation du Venezuela. Il a enfin affronté Christophe Castaner, nouveau délégué général de La République en marche. Franceinfo vous résume ce qu'il faut retenir de l'émission.
Violences sexuelles : "Tous les hommes sont mis en question par ça"
C'est l'un des grands sujets du moment sur lequel Jean-Luc Mélenchon a été interrogé dès le début de l'émission : la libération de la parole des femmes dans le sillage de l'affaire Weinstein. "Tous les hommes sont mis en question par ça parce que c'est à nous de demander si on n'a pas à notre manière participer avec des blagues à deux balles, avec des blagues personnelles", a affirmé le député des Bouches-du-Rhône. "Vous voyez, vous me dites : 'M.Mélenchon, est-ce que vous avez vu ça dans votre carrière ?' Alors je cherche dans ma tête, non je m'en souviens pas mais peut-être que si, peut-être que je n'y attachais pas d'importance", a-t-il poursuivi.
Sur son patrimoine : "Je commence à en avoir un peu marre"
Interrogé sur son patrimoine et sa richesse, Jean-Luc Mélenchon s'est énervé. "Je commence à en avoir un peu marre qu'on vienne me chercher des poux moi", a-t-il dit. "Madame Le Pen n'est pas milliardaire, Fillon il a pas de château, personne a rien. Moi, j'ai un appartement à Paris d'accord, boulevard Magenta à côté d'un feu rouge (...) j'ai une maison de campagne", a-t-il détaillé, ajoutant : "J'ai 66 ans, est-ce que ça vous paraît être le capital d'un millionnaire donc il y a mieux à discuter que de moi".
Face aux agriculteurs qui utilisent le glyphosate : "Je suis très à fond contre"
Echanges tendus entre des agriculteurs et Jean-Luc Mélenchon sur la question du glyphosate. "Le glyphosate, est utile. Pour moi, c'est qu'un outil c'est tout ce que je sais", explique un agriculteur au leader politique qui rétorque un "je suis très à fond contre".
Sur Danièle Obono : "C'est une amie, je la respecte"
Elle fait polémique et elle est aussi députée de la France insoumise. Danièle Obono a fait l'objet d'échanges, là aussi, tendus entre Philippe Val, ancien directeur de France Inter et de Charlie Hebdo, et Jean-Luc Mélenchon. Interrogé sur son cas, Jean-Luc Mélenchon a reconnu qu'elle "aborde" certains cas "d'une manière" qu'il "ne partage pas". "Elle les aborde sur l'angle de la solidarité des opprimés qui ont en commun une religion. Je pense que c'est une erreur de voir les choses de cette manière", assure-t-il. "C'est une amie je la respecte, elle sait sur quoi nous sommes d'accord, sur quoi nous ne sommes pas d'accord. Je ne ferai pas la police de la pensée", conclut-il.
La grosse colère de Jean-Luc Mélenchon face à une intervenante sur le Venezuela
Il n'avait pas envie qu'on l'interroge sur le Venezuela et l'a fait savoir. Face à Laurence Debray, écrivaine et auteur de Fille de révolutionnaires (Stock), le leader de la France insousmise a assuré "désapprouver que l'on perde son temps à discuter du Venezuela dans une grande émission nationale avec quelqu'un dont c'est sans doute l'heure de gloire que de venir réciter ici les éléments de langage de l'opposition". "Oui c'est méprisant, j'en ai par dessus la tête de ce genre de numéro", a-t-il lancé, avant de tourner le dos à son interlocutrice.
Face à Christophe Castaner : "Vous n'êtes donc même pas un gouvernement qui a le souci de la démocratie"
"Vous n'êtes pas le gouvernement d'autre chose que le gouvernement des riches !", a lancé Jean-Luc Mélenchon à Christophe Castaner qui lui a répondu : "Ah ça y est, on y vient". "Vous n'êtes pas autre chose que le gouvernement des productivistes !", a poursuivi le responsable politique se lançant dans une longue tirade. "Vous n'êtes donc même pas un gouvernement qui a le souci de la démocratie !", a-t-il ajouté. Réponse délégué général de La République en marche : "Arrêtez la caricature !"
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