Michèle Alliot-Marie fera" tout" pour la réélection de Sarkozy
L'ancienne ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie, remerciée en février pour cause de controverse sur ses vacances tunisiennes, assure qu'elle fera "tout" pour la réélection de Nicolas Sarkozy.
L'ex-chef de la diplomatie française, Michèle Alliot-Marie, n'en veut pas à Nicolas Sarkozy. "Je le vois chaque semaine ou presque. Je l'ai au téléphone. Il nous arrive de déjeuner ensemble", déclare -t-elle dans un entretien au Figaro à paraître mardi. Elle est même prête à "tout" pour le voir assurer un second quinquennat : "Je l'ai dit, je souhaite sa candidature. Je veux sa réélection. Je ferai tout pour cela", ajoute-t-elle.
"La capacité de Nicolas Sarkozy à protéger (les Français), son énergie, son autorité sur la scène internationale, la ténacité dont il fait preuve pour moderniser la France seront déterminantes", estime-t-elle, "cela tranchera avec l'absence de vision, de sérieux, d'expérience de ses adversaires". Et elle ne manque pas d'égratigner le Parti socialiste au passage: "À La Rochelle, on n'a entendu que des attaques personnelles ou des surenchères démagogiques sans vision ni projet sérieux", juge-t-elle.
Il faut de la continuité et de la persévérance", insiste MAM, qui juge "normal" que "les sondages soient mauvais dans une période de crise".
Michèle Alliot-Marie évoque le campus UMP et juge réussie la démonstration d'unité du parti majoritaire voulue par Jean-François Copé. "L'atmosphère était celle d'un lancement de campagne, avec une très grande détermination d'unité". Elle estime "normal" qu'il y ait des avis divergents sur le projet UMP et que les dissensions exprimées par Jean-Pierre Raffarin ou Patrick Devedjian n'étaient "pas significatives". "Comme dans une famille, chacun a sa personnalité", argumente-t-elle.
Borloo, un "éloignement" "provisoire"
Mme Alliot-Marie a pronostiqué que "l'éloignement" de l'UMP de Jean-Louis Borloo, "un ami", ne serait "que provisoire". "J'invite Jean-Louis à nous rejoindre, à additionner ses idées aux nôtres", lance-t-elle. Selon elle, l'ex-ministre de l'Ecologie ne peut pas proposer quelque chose de différent : "Je ne vois pas comment quelqu'un qui a adhéré à tout ce qui s'est fait depuis 2007, et même avant, peut incarner une alternative au président de la République".
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