L'affaire des assistants parlementaires du MoDem "pose la question du financement de notre vie politique", selon l’Observatoire de l'éthique publique

Le président du MoDem, François Bayrou, a été relaxé lundi "au bénéfice du doute" par le tribunal correctionnel de Paris dans l'affaire des assistants parlementaires européens.
Article rédigé par franceinfo
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Le président du MoDem, François Bayrou, s'adresse aux médias au tribunal de Paris, le 5 février 2024. (MIGUEL MEDINA / AFP)

L'affaire des assistants parlementaires du MoDem "pose la question du financement de notre vie politique", a déclaré Christine Pirès-Beaune, vice-présidente de l’Observatoire de l'éthique publique, lundi 5 février sur franceinfo.

Celle qui est aussi députée (PS) du Puy-de-Dôme estime que les condamnations des huit prévenus, mais aussi des partis du MoDem et de l'UDF en tant que personnes morales, sont "extrêmement lourdes". Quant à François Bayrou, le président du MoDem, il "a été relaxé au bénéfice du doute", note Christine Pirès-Beaune qui se garde de "porter un jugement sur ce jugement" du tribunal correctionnel de Paris, prononcé lundi.

Dans cette affaire judiciaire débutée en 2017, la vice-présidente de l’Observatoire de l'éthique publique préfère critiquer la lenteur d'un système judiciaire qui doit se doter "d'autres moyens pour [...] juger ce genre d'affaires beaucoup plus vite. Mais surtout, cette affaire pose plus largement la question du financement de notre vie politique", analyse Christine Pirès-Beaune.

Certes, il y a eu de nouvelles règles édictées en 2018, rappelle la députée, mais on doit "encore progresser". Christine Pirès-Beaune rappelle qu'elle "était à deux doigts" lors des dernières élections législatives, "de ne pouvoir souscrire" son emprunt, sa banque lui a refusé sa demande de prêt. "On a mis fin au système des valises, il faut maintenant qu'on puisse avoir un financement de la vie politique", répète la vice-présidente de l’Observatoire de l'éthique publique.

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