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Nadine Morano appelle à "un rassemblement le plus large de la droite et du centre"

Nadine Morano a renouvelé son appel aux électeurs frontistes dans un entretien au journal d'extrême droite Minute. Candidate dans la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle, l'ancienne ministre UMP est arrivée derrière le candidat socialiste.
Article rédigé par Catherine Rougerie
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Nadine Morano quitte l'Elysée, le 9 mai 2012. (AFP - Lionel Bonaventure)

Nadine Morano a renouvelé son appel aux électeurs frontistes dans un entretien au journal d'extrême droite Minute. Candidate dans la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle, l'ancienne ministre UMP est arrivée derrière le candidat socialiste.

Persiste et signe. Après ses déclarations sur le plateau de France 2 notamment, Nadine Morano réédite son appel.

Dans un entretien à l'hebdomadaire Minute, l'ancienne ministre de l'apprentissage, qui recevra le soutien de François Fillon mercredi 12 juin à Tioul, demande à tous les électeurs, dont ceux du FN, de se reporter sur sa candidature.

Candidate dans la 5e circonscritpion de Meurthe-et-Moselle, Mme Morano a recueilli 34,33% des voix derrière le socialiste Dominique Potier qui a totalisé 39,29% des suffrages.

Appel au rassemblement

Nadine Morano ne franchit pas la ligne rouge. Elle n'appelle pas à une alliance avec le Front national, rejetée par l'UMP, et s'appuie sur le droit. "Pour moi, les électeurs du Front national n'ont pas à être rejetés de la République", ajoute-t-elle. "À ce que je sache, le Front national n'est pas interdit par la République."

La candidate UMP, qui dit partager des valeurs avec les électeurs du FN, parmi lesquelles l'opposition au droit de vote des étrangers aux élections locales, la volonté de "maîtriser" l'immigration" et de renforcer les accords de Schengen, en appelle à un "rassemblement le plus large de la droite et du centre".

"Faire gagner la France"

"Je ne veux pas que nous nous retrouvions dans la situation de l'Espagne ou de la Grèce, avec des dépenses publiques inconsidérées qui nous mèneraient à la ruine", dit-elle dans Minute.

"Le véritable enjeu, c'est de faire gagner la France : pour cela, il faut un rassemblement le plus large de la droite et du centre".

Tacle à l'adversaire

Connu pour ses tweets intempestifs, Mme Morano n'a pas relayé son appel aux électeurs du FN sur son compte Twitter.

En revanche, elle n'a pas omis de saluer "à sa manière "son adversaire socialiste.

Fin des amabilités via les urnes, le 17 juin.

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