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Nicolas Sarkozy a annoncé sa candidature à la présidentielle de 2012

Invité du journal de 20 heures de TF1, le président, Nicolas Sarkozy, a annoncé, mercredi 15 février, sa candidature à l'élection présidentielle de 2012.
Article rédigé par Daïc Audouit, Olivier Biffaud
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Nicolas Sarkozy annonce sa candidature à un second mandat, au 20 heures de TF1, le 15 février 2012. (AFP - Lionel Bonaventure)

Invité du journal de 20 heures de TF1, le président, Nicolas Sarkozy, a annoncé, mercredi 15 février, sa candidature à l'élection présidentielle de 2012.

L'intervention de Nicolas Sarkozy clôt une période de "faux suspens".

Depuis quelques jours, le chef de l'Etat avait levé les dernières ambiguïtés sur sa volonté de briguer un second mandat. "J'ai un rendez-vous avec les Français, je ne me déroberai pas et franchement, ça approche", avait-il déclaré le 29 janvier.

Mercredi soir, sur TF1, il a confirmé sa candidature à un second mandat, donnant ainsi le coup d'envoi à sa campagne.

Minute par minute

Première question de la journaliste Laurence Ferrari : Avez-vous décidé de vous représenter ?

20h07- Premiers mots de Nicolas Sarkozy : Oui je suis candidat à l'élection présidentielle.

Je l'ai prise (cette décision, ndlr) parce que la situation aujourd'hui de la France et du monde... fait que ne pas solliciter de nouveau la confiance des Français serait comme un abandon de poste.

Le Président en place a plus de devoirs que de droits. Je dois continuer à exercer mes fonctions jusqu'à la dernière minute de mon mandat.

Sur le slogan : "La France forte"

20h09 - Si la France est forte, les Français seront protégés. Si elle fait les bons choix, alors elle sera protégée.

Il y a une nouvelle période qui s'ouvre. Si les Français me font confiance, s'ils me confient un second quinquennat, ce quinquennat ne sera pas conforme au premier.

La France ne peut pas rester à l'écart de la course du monde, la France ne peut pas faire comme si la crise n'existait pas, comme si l'Europe n'existait pas, comme si le monde n'existait pas. La France a tous les atouts pour garder son rang, son statut.

20h11 - Les réformes que nous avons engagées commencent à produire leurs effets. On ne peut pas tout faire en cinq ans. Si vous voulez me faire dire qu'on n'a pas tout réussi, ça c'est sûr.

Sur les valeurs

20h14 - Aujourd'hui, il y a seulement 10% des chômeurs en formation. Je veux qu'on change notre système. Je veux qu'on protège les chômeurs en les indemnisant mais surtout en leur donnant les moyens de se former. Oui, à 57 ans, on peut apprendre un nouveau métier.

L'assistanat n'a pas sa place. Le travail est une valeur centrale.

20h17 - Le prochain débat de la présidentielle ne se jouera pas droite contre gauche. Je m'adresse à tous les Français parce que j'ai besoin d'eux.

Sur la campagne

20h19 - Quelle campagne je fais ? De dire la vérité. De faire des propositions fortes. Ce qui m'intéresse, ce sont les idées à avancer.

20h20 - J'irai à la rencontre des Français. Je serai demain à Annecy. Cette campagne, c'est une forme de soulagement. Les Français choisiront.

20h21 - Cinq ans à porter et diriger un pays comme la France, c'est à la fois passionnant et extrêmement exigeant.

J'ai pas été élu pour dire 'on n'y peut rien'.

20h20 - J'ai hâte de retrouver les Français. J'ai hâte de parler aux Français comme un candidat comme les autres.

Sur les propos de Christian Vanneste

20h22 - J'aimerais tellement que dans la vie politique, à gauche comme à droite, on arrête avec ces propos blessants qui n'amènent rien. Tout ce qui peut paraître de près ou de loin de l'homophobie, je l'ai en
horreur.

Par conséquent, on n'a rien à faire avec des personnes qui ne comprennent pas qu'au XXIe siècle, ce type de propos, ça tire tout le monde vers le bas.

Sur la méthode, s'il est réélu

20h24 - Les grands arbitrages seront tranchés par le peuple français. Chaque fois qu'il y aura blocage, je ferai trancher par le peuple français.

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