Nicolas Sarkozy veut suspendre la libre circulation des non européens
Nicolas Sarkozy divise les migrants en trois catégories : les migrants économiques, que la France n'a plus les moyens d'accueillir que de façon extrêmement limitée, les réfugiés politiques que nous avons toujours accueilli au nom de notre tradition humaniste et puis il y a les réfugiés de guerre, des réfugiés que nous devons accueillir mais qui ont vocation à rentrer chez eux une fois la guerre terminée et pour lequel l'ancien chef de l'état veut donc créer un nouveau statut.
Schengen entièrement à revoir
Nicolas Sarkozy rappelle dans cette interview au Figaro aussi son idée de créer des centres de rétention dans les pays périphériques à Schengen. Schengen qu'il faut entièrement revoir. Et en attendant de pouvoir le faire, suspendre la libre circulation des ressortissants non européens au sein de cet espace donc faire appel pour celà à la Police de l'air et des frontières.
L'ancien président enfin se dit favorable aux frappes aériennes mais affirme qu'il faut des troupes au sol, issues de pays de la région, qu'il faut se donner les moyens pour vaincre Daech en quelques mois et pour y parvenir, tourner la page de la guerre froide entre l'Union européenne et la Russie.
Hollande pas oublié
Dans cet entretien, Nicolas Sarkozy n'oublie pas d'égratigner ses ennemis politiques. François Hollande en premier lieu, qu'il accuse d'immobilisme : absence de stratégie, de vision, d'autorité. Il est taxé d'être à la traine de l'Allemagne. Le chef de l'Etat a perdu toute maitrise des événements, dit-il. Gouverner, c'est décider, semble s'emporter Nicolas Sarkozy, même par écrit. François Hollande ment et Marine Le Pen n'est pas attachée à l'identité française, dit aussi le président des Républicains, qui s'en prend à la présidente du front national sur la question du droit du sol qu'elle veut supprimer. C'est une tradition, rappelle-t-il, avant, quelques lignes plus loin, d'en proposer une évolution et donc quelque-part aussi une remise en question.
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