: Vidéos Devant le Medef, Sarkozy rejoue le "travailler plus pour gagner plus"
Nicolas Sarkozy est revenu, mercredi, à l'université d'été du Medef, sur quelques-unes de ses propositions détaillées dans son livre "Tout pour la France".
Il est venu défendre son programme présidentiel devant les membres du Medef. Nicolas Sarkozy a prononcé un discours à l'université d'été de l'organisation patronale, mercredi 31 août, à Jouy-en-Josas (Yvelines). Pendant une quarantaine de minutes, le candidat à la primaire de la droite est revenu sur le rétablissement de la défiscalisation des heures supplémentaires, le paritarisme, le statut des fonctionnaire ou encore l'école.
Quelques-unes de ses propositions ont été applaudies, comme le rétablissement de la défiscalisation des heures supplémentaires : "Je ne vois pas pourquoi on devrait condamner les gens qui travaillent toute la journée parce qu'ils veulent travailler plus et gagner davantage", a lancé l'ancien président de la République, qui regrette que cette mesure ait été abolie par François Hollande. "Tout le monde était satisfait, chefs d'entreprise comme salariés, a-t-il affirmé. Elles seront donc rétablies."
"Pour faire des grosses économies, il faut s'attaquer aux gros budgets", a également estimé Nicolas Sarkozy. Sur le nombre de fonctionnaires, "nous avons choisi le nombre alors qu'il faut choisir la qualité", a-t-il jugé, en s'attaquant au gouvernement socialiste. "On doit avoir moins de fonctionnaires, mieux formés, mieux rémunérés."
"Comment voulez-vous avoir une bonne éducation nationale avec des maîtres qui ne sont pas formés, qui ne sont pas rémunérés, et qui sont désespérés par leur métier ?" a interrogé Nicolas Sarkozy. Avant d'ajouter que "le problème de nos établissements, c'est qu'il n'y a plus d'adultes".
Le rôle des syndicats dans l'entreprise a également été l'occasion pour Nicolas Sarkozy de fustiger le paritarisme : "Le paritarisme, c'est l'autre mot de l'immobilisme, plus on dialogue, moins on fait", a-t-il lancé en rappelant son souhait de supprimer le monopole syndical au premier tour des élections professionnelles.
Nicolas Sarkozy était accompagné de Christian Estrosi et d'Eric Woerth, délégué général du parti Les Républicains. Un peu plus tôt, Bruno Le Maire, autre candidat à la primaire, avait été accueilli par le Medef. Alain Juppé était également programmé mercredi 31 août
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