Après l'abandon de Notre-Dame-des-Landes, le contrat de concession de l'aéroport de Nantes avec Vinci résilié
La résiliation sera effective une fois que le nouveau contrat de concession sera signé, afin d'assurer la continuité de l'exploitation, précise l'Etat.
L'abandon du projet de Notre-Dame-des-Landes va entraîner la rupture de la concession de l'aéroport de Nantes-Atlantique signée entre l'État et Vinci dont il faisait partie intégrante, a annoncé, mardi 26 juin, le ministère des Transports.
Le projet de construction de l'aéroport controversé figurait dans le contrat signé en 2010 entre l'État et Vinci. A la suite de l'annonce de l'abandon du projet, le ministère avait sollicité le Conseil d'État, dont il a suivi l'avis.
"Pas de plan B"
"Le Conseil d'État a par ailleurs fermement exclu la faisabilité d'un simple avenant au contrat actuel" d'une durée de 55 ans, a précisé le ministère dans un communiqué. "L'État lancera donc un nouvel appel d'offres pour l'exploitation de l'aéroport de Nantes-Atlantique, avec l'objectif de permettre que les travaux de réaménagement démarrent début 2021 comme prévu", a précisé le ministère dans un communiqué, ajoutant que la résiliation sera effective une fois que le nouveau contrat de concession sera signé, afin d'assurer la continuité de l'exploitation.
L'association "Des ailes pour l'ouest", favorable à Notre-Dame-des-Landes, a estimé dans un communiqué que "cette annonce (était) une nouvelle preuve de l'inconséquence de la décision gouvernementale" d'abandonner le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, "prise sans aucun plan B".
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