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Notre-Dame-des-Landes : les opérations d'expulsions vont probablement durer "jusqu'à la fin de semaine", selon la gendarmerie

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

Karine Lejeune, la porte-parole de la gendarmerie, assure mercredi sur franceinfo que les militaires sont dans une "position de défense ferme".

Alors que les opérations d'expulsion de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) se poursuivent mercredi 11 avril pour la troisième journée consécutive, la porte-parole de la gendarmerie a réagi sur franceinfo. De nombreux opposants sont venus prêter main forte aux zadistes, a reconnu la colonel Karine Lejeune, bien que la zone soit sécurisée. Selon elle, "150 à 200 personnes" sont venues renforcer les zadistes et "s'opposer" à l'action des forces de l'ordre. Les opérations d'expulsions vont probablement durer "jusqu'à la fin de semaine, ensuite nous rentrerons dans la phase des stabilisations pour éviter les réinstallations", a précisé Karine Lejeune.

"La zone d'opération et d'action est sécurisée"

Mardi, "on a été confronté à une violence et à une opposition qui a été beaucoup plus forte qu'elle ne l'a été sur la première journée d'opération", a expliqué Karine Lejeune. "La zone d'opération et d'action est sécurisée, il y a une bulle qui est mise en place. Pour autant vous êtes sur un terrain qui est extrêmement grand, 1 650 hectares, indique la colonel qui précise que "la gendarmerie effectue un travail au plus profond des territoires, pour pouvoir contrôler les personnes qui viennent au plus près de cette zone d'action. Mais vous ne pouvez pas les empêcher d'aller et venir s'ils ne font pas l'objet d'une infraction" ou s'ils ne transportent pas "de produits dangereux".

Face aux opposants, la gendarmerie est dans une "position de défense ferme", précise-t-elle. "L'objectif est de faire redescendre au maximum cette violence et cette pression qui s'exerce contre nous. L'objectif ultime est d'avoir le moins de blessés possibles dans nos rangs, mais également dans les personnes qui s'opposent à nous", insiste la colonel Karine Lejeune. 

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