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"Personne n'est parti" : la préfecture confirme qu'il y aura des expulsions à Notre-Dame-des-Landes

Ces expulsions interviendront après la fin de la trêve hivernale, fixée au 31 mars.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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La préfète de la région Pays-de-la-Loire, Nicole Klein, inspecte la route D281 traversant la Zad de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), le 26 janvier 2018. (FRANCK DUBRAY / AFP)

Elle promet d'agir "avec discernement". La préfète de la région Pays de la Loire, a confirmé, jeudi 8 mars, que les occupants de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes refusant "l'état de droit" seraient "expulsés (...) après la fin de la trêve hivernale", fixée au 31 mars.

"Une des grandes surprises, c'est que personne n'est parti" depuis la décision de l'exécutif de ne pas construire l'aéroport controversé sur le site, a déclaré Nicole Klein, estimant à "entre 150 et 200" le nombre de personnes vivant encore dans le bocage. "Personne n'est venu non plus", a-t-elle tenu à préciser.

Ceux qui n'acceptent pas [de quitter la ZAD], et il y en a qui n'acceptent pas et qui le disent, qui refusent de s'inscrire dans l'Etat de droit, seront expulsés.

Nicole Klein, préfète de région

à l'AFP

"Des sujets simples et des sujets compliqués"

Deux mois après l'abandon du projet d'aéroport, l'élaboration du projet agricole prendra "du temps." Il y a encore beaucoup d'interrogations, notamment sur l'identité des futurs propriétaires des terres. Sur la répartition du foncier que l'État veut céder, "il y a des sujets simples et des sujets compliqués, a reconnu la représentante de l'État. Les sujets simples, c'est les agriculteurs historiques, qui sont quatre, qui ont été expropriés, qui sont restés sur place et qui souhaitent récupérer leurs terres, soit sous forme de propriété, soit sous forme de fermage."

On laissera a priori, et tous les syndicats agricoles sont d'accord, les historiques où ils sont.

Nicole Klein

lors d'un point presse

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