Gouvernement NFP écarté : "Rester dans son coin en boudant, je ne pense pas que ce soit la bonne attitude", estime Nicolas Mayer-Rossignol

Invité samedi sur franceinfo, le maire PS de Rouen, appelle à "refuser le bruit et la fureur et une union de la gauche dominée par Jean-Luc Mélenchon", après le refus d'Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets à Matignon.
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Nicolas Mayer-Rossignol, maire PS de Rouen, à Sotteville (Seine-Maritime), le 3 avril 2024. (OLIVIER CORSAN / MAXPPP)

"Rester dans son coin en boudant, je ne pense pas que ce soit la bonne attitude à avoir quand on est un parti de responsabilités", a déclaré samedi 31 août sur franceinfo Nicolas Mayer-Rossignol, le maire de Rouen et Premier secrétaire délégué du PS, hostile à l'union avec La France insoumise, à propos du refus d'Emmanuel Macron de nommer la candidate du NFP à Matignon, Lucie Castets

"Est-ce qu'on boude dans notre coin car on ne voulait que notre programme et notre candidate ? Ou bien est-ce qu'on se dit qu'il faut être exigeant, dialoguer, et tout faire pour que des réformes de gauche utiles aux Français puissent advenir", a-t-il demandé, appelant à "refuser le bruit et la fureur et une union de la gauche dominée par Jean-Luc Mélenchon"

Une question de "ligne politique"

"Aujourd'hui, il y a un débat stratégique : on veut faire l'union de la gauche avec Jean-Luc Mélenchon ou avec Raphaël Glucksmann ? Ce n'est pas la même chose, pas la même vision de la politique", selon le maire de Rouen. "Ce que j'ai vu aux élections européennes, c'est que c'est la gauche de Raphaël Glucksmann qui est arrivée en tête, et j'ai envie de m'inscrire dans cette gauche-là, qui est crédible et qui refuse la brutalisation du débat public", a-t-il poursuivi.

"Dans un cas, c'est le bruit et la fureur, dans l'autre cas, c'est le respect de la démocratie et l'envie de travailler ensemble."

Nicolas Mayer-Rossignol, maire PS de Rouen

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"Je fais bien la distinction entre la sincérité militante de personnes engagées à La France insoumise et la direction de LFI", ajoute Nicolas Mayer-Rossignol. "Ce n'est pas une question de personne, c'est une question de ligne politique. La posture et le sectarisme, le populisme, je ne crois pas que ce soit la meilleure façon d'améliorer le quotidien des gens", a-t-il terminé. 

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