Débat à l'Assemblée sur le Mercosur : "La France est quasiment unanime sur la nécessité de s'opposer à cet accord", selon un député écologiste

Le vote à l'Assemblée nationale sur l'accord de libre-échange avec des pays d'Amérique du Sud a une "dimension symbolique", explique Benoît Biteau. Il permettra, selon lui, de "mettre la pression" sur le Conseil de l'Europe, la Commission européenne et le Parlement européen.
Article rédigé par franceinfo
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Benoît Biteau, paysan, agronome et député écologiste de Charente-Maritime, le 9 octobre 2024 à l'Assemblée nationale. (DIMITAR DILKOFF / AFP)

Le débat à l'Assemblée nationale sert à montrer que la France est "quasiment unanime sur la nécessité de s'opposer à cet accord de libre-échange", déclare mardi 26 novembre sur franceinfo Benoît Biteau, paysan, agronome et député écologiste de Charente-Maritime, alors qu'un débat sur le Mercosur est organisé dans l'après-midi dans l'hémicycle. Le député rappelle que le vote "n'est pas contraignant" et il est "pratiquement acquis". "C'est une dimension symbolique".

Ce débat permettra également selon Benoît Biteau, de "mettre la pression sur les trois piliers de l'Union européenne" : le Conseil de l'Europe "où M. Macron a du mal à réunir la majorité qualifiée pour repousser cet accord", la Commission européenne "qui semble vouloir accélérer" avec "un sommet Mercorsur" organisé le "5 décembre", ainsi que sur le Parlement européen, où le vote "risque d'être beaucoup plus serré que celui auquel on va assister cette après-midi", souligne le député.

Ce vote à l'Assemblée nationale pourra "montrer que la France qui est un pays important pour l'Union européenne, l'un des fondateurs, n'est pas enclin à abonder dans le sens du contenu de cet accord de libre-échange", ajoute Benoît Biteau.

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