Assemblée nationale : "Nous ne ferons pas de majorité avec le RN ou LFI", réaffirme le député Renaissance Sylvain Maillard

Article rédigé par Thibaud Le Meneec, Pierre Godon
France Télévisions
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Le député Sylvain Maillard, porte-parole du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, le 20 juin 2022, au Palais-Bourbon à Paris. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Emmanuel Macron avait de son côté déjà écarté l'entrée du Rassemblement national et de La France insoumise dans le futur gouvernement, estimant que "ces formations ne s'inscrivent pas comme des partis de gouvernement".

Ce qu'il faut savoir

"C'est une ligne claire : nous ne ferons pas de majorité avec le RN ou LFI", a martelé sur franceinfo dimanche 3 juillet, Sylvain Maillard, député Renaissance. "Nous ne voulons travailler ni avec l'un, ni avec l'autre", insiste-t-il. Emmanuel Macron avait de son côté déjà écarté l'entrée au gouvernement du Rassemblement national et La France insoumise. "Ces formations ne s'inscrivent pas comme des partis de gouvernement", avait-il estimé le 25 juin dans un entretien à l'AFP. Ce direct est maintenant terminé. 

Dernières heures avant le remaniement. Emmanuel Macron et Elisabeth Borne s'apprêtent à remanier le gouvernement, un exercice de funambule devant tenir compte des nouveaux équilibres à l'Assemblée. La Première ministre annoncera la composition du nouveau gouvernement en début de semaine, a appris vendredi 1er juillet franceinfo de sources concordantes. Il interviendra potentiellement dès lundi et sera suivi d'un conseil des ministres dans la foulée, près de trois semaines après le dernier présidé par Emmanuel Macron.

 Damien Abad "doit avoir le temps de pouvoir assurer sa défense". Prisca Thevenot, députée Renaissance des Hauts-de-Seine et porte-parole du mouvement présidentiel, a estimé samedi que le ministre des Solidarités, Damien Abad, "doit avoir le temps de pouvoir assurer sa défense" et s'y "consacrer pleinement". Une enquête a été ouverte mardi pour tentative de viol visant le ministre après qu'une plainte a été déposée.

La nomination d'Eric Coquerel à la présidence de la commission des finances continue de faire des vagues. La journaliste Rokhaya Diallo a évoqué jeudi, sans les préciser, des faits reprochés par plusieurs femmes au député La France insoumise, fraîchement élu à la tête de la commission des finances de l'Assemblée nationale. Mais le comité contre les violences sexuelles de LFI assure n'avoir reçu "aucun signalement". De son côté, Eric Coquerel a évoqué des "rumeurs infondées" dans une tribune au Journal du dimanche.