Élection des vice-présidents de l'Assemblée : la députée RN Edwige Diaz estime que Les Républicains "ont pris les postes qui devaient revenir au Rassemblement national"

Contrairement à 2022, il n'y aura aucun député d'extrême droite occupant un poste de vice-président.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La vice-présidente du RN, députée sortante de Gironde, Edwige Diaz réagit à l'appel de certains joueurs de l'équipe de France masculine de football de voter "contre les extrêmes" (RADIO FRANCE)

La députée RN Edwige Diaz, vice-présidente du Rassemblement national, estime vendredi 19 juillet sur franceinfo que Les Républicains "ont pris les postes qui devaient revenir au RN". La députée de la Gironde revient sur la nomination des six vice-présidents de l'Assemblée et dont le RN est exclu. On compte deux vice-présidents LFI, un Ensemble pour la République, un Horizons et deux La Droite républicaine. Lors de la précédente législature, il y avait deux députés Rassemblement national.

Edwige Diaz affirme que "les masques tombent". Selon elle, "Les Républicains ne sont pas du tout dans l'opposition mais ils sont, au contraire, une composante importante de la macronie". Pour parvenir à ces résultats, la députée affirme qu'il y a eu des "tractations secrètes", des "discussions de couloir" notamment "entre les macronistes et les Républicains".

"Des députés qui méprisent le résultat des urnes"

"Les députés républicains - alors qu'ils sont moins de 50 au sein de l'hémicycle et qu'ils représentent 1,5 million d'électeurs - ont obtenu deux vice-présidences grâce aux voix de l'ensemble de l'hémicycle" alors que le RN "dispose de 143 sièges et a recueilli la confiance de 11 millions d'électeurs", insiste-t-elle.

Ces résultats sont donc "la démonstration qu'il y a, au sein de tous les partis à l'exception du RN, des députés qui méprisent le résultat des urnes et le règlement intérieur de la maison du peuple", déclare Edwige Diaz qui assure avoir "une pensée pour les électeurs de ces députés".

Quant à la présidence de la commission des Finances, qui se jouera samedi, l'élue juge qu'elle "doit revenir au groupe de l'opposition" et donc au RN. Elle ajoute qu'il "serait tout à fait normal" que son parti "en hérite".

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