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Projet de loi sanitaire : l'article 2 aurait créé "des citoyens de seconde zone" dans les territoires ultramarins et en Corse, justifie Sandrine Rousseau

L'opposition a supprimé dans le texte la possibilité d'exiger un pass vaccinal pour les mineurs, au cas où ce certificat serait rétabli pour des déplacements vers ou depuis l'étranger.

Article rédigé par franceinfo
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La députée Sandrine Rousseau assiste au débat sur la motion de censure déposée par la Nupes à l'Assemblée nationale française à Paris le 11 juillet 2022. (ALAIN JOCARD / AFP)

L'article 2 du projet de loi sanitaire, rejeté dans la nuit du mercredi à jeudi par une majorité de députés, aurait créé "des citoyens de seconde zone" dans les territoires ultramarins et en Corse, justifie sur franceinfo la députée Nupes de Paris Sandrine Rousseau. "C'était un article qui entravait quelque chose de fondamental, explique Sandrine Rousseau, la libre circulation entre la France hexagonale et la France des territoires ultramarins et de la Corse, comme s'il y avait des citoyens de seconde zone. Ça n'était pas du tout acceptable."

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La députée souligne également l'importance des prises de parole de députés des territoires ultramarins "pour expliquer à quel point la crise Covid a été incroyablement mal gérée sur ces territoires et combien ils s'étaient sentis relégués pendant cette crise. [Le rejet de l'article 2] n'est que le résultat de cela, oui en effet c'est une nouvelle manière de faire de la démocratie."

Interrogée sur les attaques du gouvernement, taxant les députés qui ont majoritairement voté contre cet article d'une forme d'irresponsabilité, "je ne rentre pas dans des invectives de ce niveau-là", répond Sandrine Rousseau.

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