Violences après la mort de Nahel : "Je me désolidarise des propos de Jean-Luc Mélenchon", précise Fabien Roussel (PCF)
La nuit du lundi 3 juillet au mardi 4 juillet a été plus calme, après d’importantes violences les nuits précédentes en France, à la suite de la mort du jeune Nahel, tué par un policier. "Je me désolidarise totalement des propos de Jean-Luc Mélenchon et de certains de ses députés, qui ont refusé d’appeler au calme et qui ont légitimé cette violence en disant ‘c’est normal, c’est une révolte’", précise Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, invité des "4 Vérités" de France 2, mardi 4 juillet. Ce dernier appelle au calme et estime qu’il y a besoin "d’ordre", de "justice" et de "respect".
"Remettons le travail au cœur du projet"
Le président de la République doit recevoir, mardi 4 juillet, des maires touchés par les violences lors des émeutes. Faut-il plus de moyens ? "Ce qu’ils ont eu au titre de la politique de la ville, cela compense à peine ce qu’ils ont perdu ces dernières années en dotations. Cela ne répond pas aux besoins qu’ils ont en matière d’écoles, d’équipements sportifs, culturels", estime le secrétaire national du Parti communiste français.
Que faut-il faire ? "C’est une question de société profonde. C’est une crise grave que nous vivons. Remettons le travail au cœur du projet. On peut faire les plus belles cités, les plus beaux quartiers, rénovés… si derrière il y a toujours du chômage, de la ségrégation sociale, on ne s’en sortira pas", assure l’homme politique, aussi député du Nord.
Pour Fabien Roussel, la question de la présence policière reste capitale. "Il faut les écouter les maires. […] Ce sont eux qui se plaignent que l’on ait fermé là un commissariat, que l’on ait baissé les effectifs de police dans leur secteur, y compris en secteur gendarmerie. […] Nous réclamons une police de proximité, on a besoin de réconcilier la police avec les habitants de ces quartiers", précise-t-il.
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