Premières fausses notes chez Les Républicains

Samedi 30 mai avait lieu le congrès fondateur des Républicains, porte de la Villette, à Paris. Ce meeting devait montrer l'unité du parti à toute la classe politique, mais le rassemblement a été de courte durée. Appelé à la tribune, Alain Juppé s'est fait huer par les militants. "Pour moi, ça, c'est la résurgence de l'ancien parti", confie Nathalie Kosciusko-Morizet.

Pas de quoi décourager le maire de Bordeaux. Un sondage le placerait en tête devant Nicolas Sarkozy lors de la primaire de novembre 2016. "Nicolas Sarkozy a le parti, moi, pour l'instant, j'ai l'opinion, mais j'organise ma petite PME. Parfois, il arrive que des PME performantes soient plus efficaces que des entreprises du CAC 40", souligne Alain Juppé.

 

Même attitude conquérante pour Bruno Le Maire. Dans son discours au congrès, pas une seule fois il n'a prononcé le nom des Républicains ou même celui de Nicolas Sarkozy. Une indépendance qui lui confère une place de troisième homme.