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Présidentielle 2022 : Anne Hidalgo, "pas favorable à une primaire", prendra sa décision "à l'automne"

"Je trace ma route", affirme la maire (PS) de Paris dans "Le Journal du dimanche". 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La maire (PS) de Paris, Anne Hidalgo, lors d'une manifestation pour demander justice pour Sarah Halimi, le 25 avril 2021, à Paris.  (ANDREA SAVORANI NERI / NURPHOTO / AFP)

La maire (PS) de Paris sera-t-elle candidate à la magistrature suprême ? Anne Hidalgo n'est en tout cas "pas favorable à une primaire" pour désigner un candidat de gauche à l'élection présidentielle de 2022 et rappelle, dans un entretien au Journal du dimanche du 2 mai (article abonnés), qu'elle prendra sa "décision" quant à une candidature "à l'automne".

Les dernières études d'opinion ne la créditent – au mieux – que de 10% des intentions de vote, sans qualification pour le deuxième tour. "Une primaire à l'américaine s'adresse à tout le corps électoral. En France, ce n'est pas la même logique : elle mobilise surtout les militants ou les sympathisants", fait valoir Anne Hidalgo.

"Nous avons beaucoup de travail devant nous. J'y prendrai toute ma part. Pour cela, je m'appuie sur un réseau de maires, par la plateforme 'Idées en commun', afin de faire germer des propositions", a-t-elle encore expliqué. Et d'ajouter : "Je trace ma route."

Une alliance à gauche pas exclue

De là à s'allier avec l'ensemble de la gauche, Jean-Luc Mélenchon compris ? "L'aile gauche du parti démocrate américain a bien fait corps pour permettre à Joe Biden de gagner !", répond la leader socialiste, qui témoigne par ailleurs de son "respect pour Yannick Jadot" (EELV) qui, selon elle "travaille, avance, participe à l'enrichissement du débat". Mais, fait-elle observer, "je fais de même".

Parmi ses propositions, la candidate putative à l'Elysée entend mettre l'accent sur l'apprentissage, "révolution indispensable" qu'elle appelle à "développer très massivement" pour les jeunes après le bac.

Exonération prolongée pour les terrasses

Alors que le déconfinement annoncé par Emmanuel Macron doit permettre aux cafetiers et restaurateurs de rouvrir les terrasses à partir du 19 mai, Anne Hidalgo a indiqué souhaiter "pérenniser les terrasses éphémères qui ont vu le jour l'été dernier".

L'édile annonce que ces terrasses, qui devaient être soumises à une redevance à partir de juillet dans la capitale, resteront finalement gratuites pour les cafetiers et restaurateurs jusqu'à la fin de l'été. "On ne peut pas, juridiquement, accorder une gratuité totale", ajoute Anne Hidalgo. "Des étalements" seront proposés à partir de l'automne pour le paiement de cette taxe, dont le retour dès cet été avait été très critiqué par la profession.

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