Cet article date de plus d'onze ans.

Primaire PS à Marseille : vers un front anti-Samia Ghali

Sur les quatre candidats malheureux du premier tour, trois soutiendront son rival Patrick Mennucci.

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le député Patrick Mennucci et la sénatrice Samia Ghali s'affronteront au second tour de la primaire socialiste à Marseille (Bouches-du-Rhône). (GERARD JULIEN / ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

Tous, ou presque, contre Samia Ghali. Sur les quatre candidats malheureux du premier tour de la primaire socialiste à Marseille (Bouches-du-Rhône), trois soutiendront Patrick Mennucci, qui affrontera dimanche 20 octobre, au second tour, la sénatrice des Bouches-du-Rhône.

Après les ralliements de la ministre Marie-Arlette Carlotti (19,52% au premier tour) et du député Henri Jibrayel (3,71%), c'est au tour du président de la communauté urbaine, Eugène Caselli (16,57%), de marquer son soutien à Patrick Mennucci. Les deux hommes doivent tenir une conférence de presse commune mercredi. Cinquième dimanche, le député Christophe Masse (14,29%) a décidé de "laisser libre choix à ses électeurs".

"Les autres sont les candidats de Paris"

Samia Ghali, arrivée en tête des suffrages dimanche avec 25,25% devant Patrick Mennucci (20,65%), ne peut donc compter sur aucun ralliement. Elle a dénoncé sur BFMTV une manœuvre de Matignon dans le rapprochement annoncé d'Eugène Caselli. "Ce n'est pas Matignon qui décide ce qui va se passer à Marseille. C'est moi la candidate de Marseille, les autres sont les candidats de Paris", a déclaré la sénatrice.

L'élue n'a pas manqué d'ironiser sur le fait que le président de la communauté urbaine avait déclaré que Patrick Mennucci ne serait "jamais maire de Marseille". C'est en effet ce qu'Eugène Caselli avait répondu à Patrick Mennucci, qui l'accusait de cogérer la communauté urbaine avec le tout-puissant syndicat Force ouvrière (FO).

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.