Congrès du PS : Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol s'affronteront au second tour pour prendre la tête du parti
Le texte d'orientation du Premier secrétaire sortant du PS Olivier Faure est arrivé en tête jeudi 12 janvier au soir du vote des militants socialistes, devant celui de Nicolas Mayer-Rossignol, ce qui place les deux hommes dans un duel pour briguer la tête du parti dans une semaine, avant un congrès fin janvier à Marseille.
L'incertitude demeurait dans la nuit de jeudi à vendredi pour confirmer si Olivier Faure avait passé la barre des 50%, ce qu'affirmaient ses proches, ce qui lui assurerait la majorité dans les instances du Parti socialiste, et validerait sa stratégie d'alliance de la gauche au sein de la Nupes.
Les résultats définitifs attendus
Selon une source officielle du parti, Olivier Faure avait au moins 50,5 % des voix à 23h30, sur 14 000 votants (environ deux tiers des votants potentiels), mais son rival affirmait de son côté que selon ses estimations, Olivier Faure n'obtient qu'autour de 48%. Dans un tweet, Olivier Faure a remercié ceux qui l'ont placé "très largement en tête", estimant que "les militants ont clairement choisi l'union de la gauche et des écologistes".
Nicolas Mayer-Rossignol arrive en deuxième position avec 31,5% selon lui (30,5% selon son rival). La troisième candidate, Hélène Geoffroy, la maire de Vaulx-en-Velin, serait entre 19% et 21% selon les sources. Les résultats définitifs devraient être connus vendredi.
Lors d'un point-presse, Nicolas Mayer-Rossignol a affirmé que la dynamique était en sa faveur et "l'espoir possible", car il n'y avait "pas eu de plébiscite pour Olivier Faure". Nicolas Mayer-Rossignol a répété qu'il était le seul qui pouvait rassembler l'ensemble des socialistes, dont la moitié n'ont, selon lui, pas voté au premier tour. Il espère notamment récupérer les voix des électeurs d'Hélène Geoffroy, très hostile à Olivier Faure. Artisan, pour son parti, de l'accord Nupes conclu en mai pour les législatives entre LFI, le PS, EELV et le PCF, Olivier Faure joue dans ce vote son poste mais aussi l'avenir de l'union, critiquée par ses deux rivaux.
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