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Emmanuel Macron sur l'UMP : "Leur proposition, c'est de ne rien faire"

Dans le "Journal du dimanche", le ministre de l'Economie revient sur la loi adoptée après le recours au 49.3 et critique l'UMP.

Article rédigé par franceinfo
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Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, défend sa loi sur la croissance et l'activité, le 18 février 2015, dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.  (JACQUES DEMARTHON / AFP)

Service après-vente pour le ministre de l'Economie, après une semaine agitée en raison de sa loi sur la croissance et l'activité. Dans le Journal du dimanche du 22 février, Emmanuel Macron assure qu'il utilisera "la même méthode et les mêmes ambitions" à l'avenir. "Je ne ressens aucune déception de la politique, au contraire !", martèle le ministre, sous les feux des critiques de la gauche et de la droite, qu'il n'hésite d'ailleurs pas à brocarder. 

Interrogé sur les propos de Nicolas Sarkozy, qui a ironisé sur la "toute petite loi Macron", Emmanuel Macron n'y va pas par quatre chemins : "L'ancien président est sans doute frustré par la pauvreté de son propre bilan. L'UMP qu'a-t-elle fait ?"

Des décrets déjà prêts sur la loi Macron

Mais c'est tout le parti que le ministre de l'Economie égratigne.

 

Leur proposition, c'est de ne rien faire.

Emmanuel Macron

Le Journal du dimanche

 

"Ne pas toucher aux notaires. Ne pas ouvrir les magasins le dimanche. Ne rien changer aux prud'hommes. (...) Le résultat, c'est que l'UMP est au cœur de la coalition de l'immobilisme", estime Emmanuel Macron. Le ministre fait ensuite écho aux déclarations du président de l'UMP. "Ces réformes sont trop petites à leurs yeux ? Mais, même dans ce cas, pourquoi les bloquer ?", s'interroge-t-il.

"Nous allons poursuivre les réformes avec détermination", poursuit le ministre, affirmant que des décrets sont déjà prêts et que "de nombreuses dispositions" du texte seront mises en œuvre au 1er juillet. "Quand on est en situation d'urgence économique, on ne peut pas accepter d'être stoppés par le déni de réalité, les corporatismes, ou des jeux d'appareil politiciens."

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