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Pour certains soutiens de Hollande, "être de gauche, c’est la lose"

La première assemblée générale de la gauche a été lancée mardi 29 novembre afin de défendre le quinquennat de François Hollande. Pour son président "à l’heure actuelle, c’est vraiment la galère d’être de gauche, c’est la lose".

Article rédigé par franceinfo
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Le président de la Répbulique, François Hollande, lors d'un discours à l'Elysée, le 29 novembre 2016. (IAN LANGSDON/POOL / EPA/POOL)

La première assemblée générale de la gauche a été lancée mardi 29 novembre afin de défendre le quinquennat de François Hollande et dénouer la crise au sein de la gauche.

Pour le président de l'AG, "à l’heure actuelle, c’est vraiment la galère d’être de gauche, c’est la lose", a reconnu le président de l’AG, Philippe Lemoine et président du Forum d'Action Modernités. Avant d'ajouter, "Il y a des jours où l’on se dit, les jours sont faits et il y a des moments, on se dit, non on ne peut pas".

"On ne veut pas faire Nuit Debout"

Pour le président de l'AG, "il faut essayer de réconcilier une société civile qui est hors-temps et un monde politique qui est hors-sol". "On ne veut pas faire Nuit Debout, on ne veut pas faire à l’opposé de l’échiquier politique des tea party, on veut faire des réunions dans toute la France qui réveillent et qui décloisonnent", a- t-il expliqué.

D’après le sondage Odoxa publié ce mercredi sur franceinfo, 74% des Français estiment que Manuel Valls est un meilleur candidat à l'élection présidentielle pour la gauche que François Hollande. Une large majorité des sondés pensent d'ailleurs que le chef du gouvernement doit se présenter à la primaire de la gauche des 22 et 29 janvier, y compris contre le président de la République. Ils sont 62% à s'être prononcé en faveur d'un duel.

"Je ne suis pas certain que Manuel Valls passerait si facilement l'étape de la primaire"

"Il y a 4-5 mois qui sont devant nous. Je ne suis pas là pour défendre un candidat plus qu’un autre", a défendu Philippe Lemoine. "Il y a une étape qui va s’appeler la primaire, une étape qui s’appelle l’élection", a- t-il martelé. Le président du Forum d'Action Modernités a tenu aussi à modérer cet engouement pour Manuel Valls : "Moi quand je vois ce qui se disait hier à la Bellevilloise, franchement, je ne suis pas certain que Manuel Valls passerait si facilement l’étape de la primaire".

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