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Référendum en Nouvelle-Calédonie : une participation de 41,60% à 17 heures, en forte baisse par rapport aux deux précédents scrutins

Les indépendantistes avaient annoncé qu'ils ne se rendraient pas aux urnes. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Un bureau de vote pour le troisième référendum sur l'indépendance, à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, le 12 décembre 2021.   (DELPHINE MAYEUR / HANS LUCAS / AFP)

L'appel des indépendantistes à bouder le scrutin a été entendu. La participation au troisième et dernier référendum d'autodétermination en Nouvelle-Calédonie s'établissait à 41,60% à 17 heures (7 heures à Paris) dimanche 12 décembre, selon le Haut-commissariat.

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Un résultat en très forte baisse par rapport aux deux précédents référendums, remportés par le camp du "non" à l'indépendance. La participation à 17 heures s'établissait à 73,68% pour la première consultation en 2018, et à 79,63% en 2020.

Les indépendantistes avaient annoncé qu'ils ne se rendraient pas aux urnes, invoquant l'impossibilité d'organiser "une campagne équitable" alors que l'archipel est touché depuis septembre par l'épidémie de Covid et que la population kanak est plongée dans le deuil.

Des moyens exceptionnels pour prévenir tout dérapage

Dans la ville de Nouméa, où 59,4% des inscrits avaient voté à 16 heures, contre 76,4% en 2020, tous les bureaux ont vu leur participation reculer. Mais celle-ci s'effondre carrément dans certains bureaux, comme celui situé dans le quartier populaire de Kaméré, qui est passé d'une participation de 66,8% à 16 heures en 2020 à 21,9% dimanche à la même heure.

Les autorités avaient prévu des moyens exceptionnels pour prévenir tout dérapage durant cette journée : 2 000 gendarmes et policiers, 130 véhicules, 30 engins blindés et des moyens aériens.

Quel que soit le résultat du référendum, "le jour d'après, il y aura une vie ensemble" avec la France, notamment "compte tenu de la réalité géopolitique de la région", a assuré jeudi le président Emmanuel Macron. Le dialogue ne sera cependant pas si facile : le FLNKS et les nationalistes ont déjà prévenu jeudi qu'ils refusaient toute rencontre avec le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, arrivé vendredi à Nouméa, avant l'élection présidentielle française en avril 2022.

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